Duke Nukem fait partie des incontournables du FPS de la vieille école. Autant le dire tout de suite, les graphismes sont quasiment désuets et pourront sans doute torturer visuellement les petits curieux ayant évolué plutôt dans les jeux vidéo récents. Pour ceux qui y jouaient déjà à l’époque, ils n’auront sans doute aucun mal à se replonger dedans pour se payer quelques tranches de rire avec Duke et ses répliques badass. Inutile de chercher un scénario phénoménal ici, vous êtes là pour casser de l’aliens et rien d’autre… Et autant dire que vous avez du boulot avec trois épisodes dans la version originale (le second est d’ailleurs même un peu flippant, car vous vous retrouvez dans l’espace à bord d’un vaisseau pas très bien éclairé) et maintenant quatre avec quelques contenus supplémentaires si vous prenez la Megaton Edition.
Durant votre périple vous allez croiser divers aliens (les espèces de sanglier déguisé en flic sont surement les plus grotesques), parfois dans des situations insolites (dans une cabine des toilettes ou en train de jouer au billard par exemple) et à la fin de chaque épisode, vous affronterez votre super-boss alien qui a vraiment une sale trogne. Au niveau des armes, vous avez vraiment de quoi faire, certaines sont même carrément comiques (celle qui rapetisse les ennemis pour que vous les écrasiez d’un petit coup de talonnette sur le sol, ou encore celle qui les gèle momentanément – un petit coup de latte et ils volent en éclat). Différents artefacts sont également à disposition au fur et à mesure comme les lunettes de visions de nuit, l’hologramme de Duke pour confondre les ennemis, le très utile jet pack pour faire un petit tour dans les airs, etc.
En clair, c’est (ou c’était) un très bon FPS qui vaut à mon sens toujours le détour malgré les graphismes vieillissants. Concernant le multi, je n’ai pas vraiment eu l’opportunité de creuser, mais le peu que j’avais expérimenté était vraiment excellent. À plusieurs, le jeu est encore plus poilant.