Rangez vos QTE, rangez votre aim assist, rangez vos succès simplistes : Dustforce va vous montrer qu'on en a pas besoin pour faire un jeu de bonne qualité.
Pourquoi c'est bien ?
Très simplement : c'est dur.
Non, je m'exprime mal : c'est IMPOSSIBLE !
Bon, je suis un peu extrémiste là : c'est simplement hardcore.
Dans une époque ou le jeu vidéo devient un loisir d'assisté, simpliste au possible, et se résumant souvent à s'esbaudir devant de jolis graphismes ; Dustforce vous fera replonger dans la tourmente des jeux impossibles d'il y a quelques dizaines d'années.
Okay on a eu Super Meat Boy, je ne suis même pas arrivé à le finir, mais j'ai adoré.
Ici on nous sort un jeu dont le principe a le mérite d'être clair : si tu ne fais pas un SS (non non pas Helmut le vilain aryen botté, je parle d'un double perfect, soyons clair), t'es nul.
Et si tu bats pas ton pote au classement, roh la honte, va falloir recommencer !
Du coup, on refait chaque niveau une centaine de fois pour que le pattern soit gravé à jamais dans nos doigts, comme un réflexe. Et ça c'est bon.
Ah j'ai oublié de parler du but du jeu : il faut balayer. Oui, comme dans Street Cleaning Simulator. Sauf que là on balaye une forêt, des rues, un manoir, un labo... Mais attention, c'est du balayage hardcore, comme Conchita rêve d'en faire !
En deux mots comme en cinquante : achetez-le.
Mais attention : préparez-vous à en baver.