Journal de Urist Makenro, chef de l'expédition naine «BirdShip ».
12eme jour d'Opal, 1064,
Cette 6eme expédition avait pourtant relativement bien commencée par rapport à mes précédentes expériences. Nous étions sept : deux mineurs, un bûcheron, un fermier, un maçon, un mécanicien et moi. Nous avions choisi de donner nos premiers coups de pioches à flan de montagne dans une vallée creusé par un cours d'eau paisible. La faune et la flore relativement hospitalière nous assurais au moins de ne pas nous faire attaquer par des troglodytes ou des gnous zombie comme lors de mes première fondations...
Les premières salles furent rapidement creusées à même la pierre. Des salles de stockage furent aménagées, puis les quelques ateliers de base, de quoi produire nos premiers meubles et aménager quelque chambres et une salle commune. La cueillette et nos stocks allaient nous permettre de passer un premier hiver sans peine. Mais la boisson allait rapidement commencer à manquer, et il était hors de question de me retrouver à gérer 6 nains enragés par le manque de bière ! A l'automne une vague d'immigration nous fournis la main d'œuvre pour mettre en place nos premières fermes souterraines, notre mécanicien conçu un système d'écluses et de canaux afin d'alimenter le tous en eau, et permis même d'alimenter un puits construit dans notre salle commune. Quelques mois plus tard les champs et la brasserie tournais à plein régime et la bière coulais à flot. Nous avions de quoi accueillir sereinement les futurs immigrants attirés par notre nouveau foyer.
C'est lors de la troisième année que les choses commencèrent à tourner au vinaigre. Les premières attaques de gobelin minèrent le moral de mes hommes. Dépourvu d'armes, d'armures et surtout de soldats entraînés, notre unique défense consistait à fermer le pont principal et à laisser les assaillants s'engouffrer dans un long corridor garni de pièges meurtrier. Lors d'une embuscade ou l'alerte tarda à être déclenchée, notre bûcheron resté à l'extérieur reçu un carreau d'arbalète dans l'épaule et passât prés de six mois alité.
Je savais qu'a force d'échanger des richesses avec les caravanes de passages la renommée de notre forteresse allait attiser de plus en plus la convoitise des tribus de peau verte de la région. Il me fallait nous donner les moyens de nous défendre !
La construction de forges, alimentées par le puits de lave au nord-est, allait nous permettre de monter une milice capable casser les futur sièges. Les travaux de construction du réseau devant acheminer le magma furent d'entachés par plusieurs accidents idiot qui coûtèrent la vie à trois valeureux nains. Les nouvelles vagues d'immigration n'apportaient plus que des incapables rapidement enrôlé de force et sommairement équipés et des nobles parasites nous imposant leur train de vie déluré...
Le troisième et dernier sièges eu lieu il y a plus d'un mois. Les premières vagues d'assaillant furent décimées par nos nouveaux pièges à scie circulaire. J'ordonnai alors à notre milice fraîchement formée de donner l'assaut afin de forcer les dernières troupes à fuir. Ma confiance excessive en leur entrainement coûtât la vie à 2 soldats. L'un deux étais Uristh McMilan, un des plus aimé et respecté habitant de la forteresse, l'annonce de sa mort plongea sa famille et ses amis dans un profond désespoir. Son fils perdis la raison, et prit d'une crise de rage, il éventra à main nu plusieurs hommes au beau milieu de la salle commune. Il fut rapidement abattu, mes tous ces morts entraînèrent une vague de folie et de vengeance au sein de mes compagnons.
Nous ne somme que trois survivants, nous avons eu la chance de pouvoir nous cloîtrer dans l'une des salle de stockage de nourriture. Tous les autres se sont entre-tués ou sont mort de faim après s'être enfermé dans d'autre pièces pour échapper à leur congénères. Le calme semble être revenu depuis une semaine. Nous somme trop abattu pour vouloir tenter de remettre la forteresse sur pied, et nous n'aurions aucune chance face au pillards.
C'est la mort dans l'âme que nous abandonnons la vallée, avec ce besoin au fond de nous : « recommencer », fonder une nouvelle colonie ailleurs, en tentant de faire mieux, de ne pas reproduire les mêmes erreurs...
LOSING IS FUN