Suite spirituelle de la critique de ce jeu-vidéo :
Ca y'est c'est terminé, le monde s'en est allé ainsi que sa pertinence, il ne reste plus que les derniers Titans qui se partagent un monde éthéré, plus calme d'Apocalypse pour finir leurs derniers jours.
L'air semble si pur alors tout n'est plus que cimetière, fosse sceptique, à perte de vue.
On dit bonjour aux dernières âmes s'accrochant ou s'évanesçant, ou au revoir, le concept même de temps se perd, avec celui de présence réelle perd les dernières raisons des derniers nouveaux guerriers.
Tout s'effrite dans l'éternité du sens même vain de toutes choses, mais au final même la fin si volatile nous semble encore trop concrète, comme si le monde lui même était défini par ses monstruosités qui ne voulaient pas se laisser prendre, comme si elle mourrait d'une autre façon, d'une autre réalité.
Des entités métaphysiques quantiques qui se déplaçaient sous nos yeux sans forcément être tangible, se matérialisant seulement car les hommes savent qu'ils doivent les vivre pour les surmonter, les accumuler pour donner de la densité à leur réalité, leur monde tout plat de fuyard de concept, d'essence..... d'eux-mêmes.
Des valeurs dont les hommes ont besoins pour se dépasser, si ils ne se surmontent pas, ils continuent de jouir de mirage dans la brume jusqu'à s'étouffer des marais de leurs aspirations mortes.