Et je suis entré dans le Gungeon. Comme je suis rentré dans le Darkest Dungeon, dans la cave de la maison de Isaac ou dans le château de Rogue Legacy : les yeux remplis d'innocence.
Tout commence avec un tutoriel plutôt simple avec des mécaniques fluides et bien pensées telles que la roulade d'esquive du personnage, ou bien encore l'utilisation des tables comme protection...
Aucun indice ne laisse pressentir à une descente aux enfers : les monstres sont des balles complètement kawaï, les pistolets lancent des objets farfelus et le second degré est omniprésent...
Et puis c'est la chute : nous rentrons dans le Gungeon avec un des quatre pauvres aventuriers. Comment expliquer la frustration de ne pas arriver au second niveau à cause de mauvaises esquives, d'armes d'un létalité inexistante ou d'un connard d'ennemis qui apparaît à 2cm de votre héros. Pourtant, j'aime cette frustration. J'aime voir apparaître mes pires ennemis à l'écran tels que le fantôme armé de sa mitraillette et de leur montrer que le maître du Gungeon, c'est moi.
Battre des boss avec des paternes monstrueux (bonjour le roi balle et le tank), récupérer de argent qui permet de débloquer des nouvelles armes dans le Gungeon rajoute vraiment un intérêt au jeu. Ce qui me fascine le plus étant qu'il y a peu de bonnes armes. Même si toutes ne ce valent pas (bonjour le pistolet à eau), on se retrouve vite avec des contraintes de jeu qui perturbent nos réactions face à l'ennemi. Rien n'est jamais acquis dans le Gungeon.
Mais si je devais donner des défauts aux jeux, ils seraient avant tout le manque d'équilibre entre les personnages (le marine étant trop OP selon moi), de musiques plus entraînantes mais encore d'un background plus poussé (l'univers étant assez riche pour).