Ether One en espérant pas un Two

Ether One est un jeu de réflexion et d’exploration à la première personne. Il a été développé par le studio White Paper Games et a été proposé au PS+ au mois de mai 2015.

J’ai toujours beaucoup apprécié les jeux de réflexion, à la The Witness ou Portal, et j’apprécie beaucoup les jeux d’exploration comme Everybody’s Gone to the Rapture, nous avons ici un jeu regroupant ces 2 principes, exploration et réflexion.

Découvrez ma critique vidéo de Ether One ici.

Avant d’aborder tout ce que je reproche à ce petit jeu indépendant, je vais rapidement évoquer l’histoire du jeu, cette dernière est très intéressante et le sujet abordé dans la narration est la démence. Voici le synopsis du jeu, made in Wikipedia : “Ether One suit un employé d'une compagnie futuriste permettant de retrouver les souvenirs perdus appelée the Ether Institute of Telepathic Medicine. Le joueur doit enquêter à travers le personnage de Jean Thompson, une femme de 69 ans diagnostiquée démente, et ayant perdue ses souvenirs. L'institut est capable de générer des simulations 3D des souvenirs endommagés, et le joueur doit reconstruire le souvenir en utilisant des artefacts mémoriels”.

Graphiquement le jeu est correct, il faut garder en tête que le jeu a été développé avec un petit budget, n’espérez donc pas une merveille technologique, mais les graphismes sont très corrects et suffisent amplement.

Passons maintenant aux problèmes de Ether One, car oui, je n’ai pas apprécié mon expérience sur ce petit jeu indépendant et pour plusieurs raisons.

Pour commencer, j’ai dit précédemment que le thème principal du jeu est la démence, sujet complexe à aborder et il se trouve que le jeu n’est disponible qu’en anglais, avec des sous-titres en anglais, donc pour les français ne comprenant pas l’anglais, vous n’allez rien comprendre, et même pour ceux comprenant l’anglais, le jeu utilise quelques mots spécifiques et pouvant être compliqués à comprendre.

Dans l’intro de cette critique, j’ai dit qu’Ether One est une mélange entre jeu d’exploration et jeu de Réflexion, et bien la partie réflexion est, je trouve, complètement loupé, on se retrouve avec des énigmes par moments tordus, dont la résolution n’est clairement pas logique, il faudra donc tourner en rond pendant pas mal de temps pour comprendre ce qu’il faut faire, si entre temps vous ne vous êtes pas énervés et vous n’avez pas utilisé de solution bien évidemment.

Et comme si la difficulté ou la stupidité des énigmes ne suffisait pas, sachez que la carte et l’aménagement des zones du jeu n’est pas clair du tout, du coup on se retrouve souvent à se demander où nous sommes, où nous devons aller et comment y aller, sans compter que tout se fait à pied et qu’il n’y a strictement aucun point de téléportation, donc c’est vraiment la galère pour se situer et se retrouver dans ce jeu.

Il n’y a pas que le gameplay qui déconne dans ce jeu, il y a aussi la technique, et cette dernière est catastrophique, car même si les graphismes sont corrects et font le travail, sachez que le jeu n’est pas du tout stable. Vous allez avoir, entre autre, des bugs de collision assez gênants, des chargements infinis vous forçant à quitter et relancer le jeu mais aussi des crash intempestifs entraînant par moment de recommencer certaines actions, comme si le jeu avait besoin de ça.

Vous l’aurez compris, je ne recommande pas vraiment ce jeu, je vais le résumer en quelques points positifs et quelques points négatifs en commençant par les points positifs.

Points positifs

• Une histoire intéressante ... pour le peu que l'on comprenne l'anglais
• Un thème abordé intéressant et percutant
• Un jeu avec des graphismes convenables (vu le budget qu'il a eu)

Points négatifs

• Jeu en anglais, VOST en anglais
• Des énigmes trop tordues
• On se perd dans certains endroits
• Une technique à la ramasse entre le jeu qui crash, des chargements infinis et des bugs de collision

Vous l’aurez compris, ce jeu, je ne le recommande pas du tout, et malheureusement ces défauts en font pour moi un mauvais jeu, d’où ma note de 4/10.