Evil West, j’en ai pensé quoi ? Un jeu qui mélange Far West et vampires. Eh bien, c’était pas mal, un jeu court, fun, un défouloir mais on ne peut pas le considérer comme un grand jeu qui restera en mémoire.
C’est l’histoire de Jesse Rentier, membre de l’Institut Rentier, qui protège les humains fasse aux monstres et aux vampires dans les Etats-Unis du 18ième siècle. Plusieurs personnages font leur apparition, ils sont cools mais restent clairement des caricatures d’une série B, c’est totalement voulu. C’est très classique et peu développé. L’univers est vraiment pas mal, il y a de l’humour, du gore.
On va donc affronter des hordes de créatures, durant plusieurs niveaux. C’est très linéaire, on a l’impression de courir à travers des couloirs jusqu’à la fin des niveaux. Et c’est répétitif, on avance, on tue les ennemis, on ramasse des trucs, on tue le boss et niveau suivant.
Notre Jessie a le droit à toute une panoplie de gadgets et d’armes à sa disposition, surtout des gants spéciaux. Il peut utiliser un grappin, se soigner, électrocuter, attirer ou se téléporter sur l’ennemi, fracasser des crânes à coups de poings, ou de pieds. Bien sûr toujours vérifier les jauges de « pouvoirs », heureusement certaines capacités sont illimitées. On ne peut pas locker les ennemis, étrange comme idée, du coup faut toujours vérifier autour de soi pour pas se faire attaquer pendant un combo. Par contre parfois une cible apparaît sur l’ennemi pour bloquer une attaque. Après on a tout ce qui est armes, pistolet, fusil, lance-flamme etc… Tout une panoplie, qui n’a pas besoin de balle, juste du temps pour se recharger. C’est vraiment fun, dynamique et très nerveux. Les créatures sont variées et très nombreuses mais ce jeu n’est pas compliqué, pas trop simple non plus. On pourra améliorer ses armes et obtenir des capacités, c’est simple mais plutôt efficace.
Techniquement c’est un peu daté mais c’est souvent agréable à regarder, de beaux jeux de couleurs et de lumière, c’est très fluide. Le travail sur le sang est réussi. Et j’ai aimé le design, par contre les musiques bof.