On va se creuser le cerveau...
Les jeux dans le navigateur,c'est un peu moisi. Fort de cette certitude, j'avoue que j'ai été coupable de préjugé.
Faëria est le résultat d'une copulation d'été dans la sueur entre Magic et la série des Heroes. Tout commence par l'arrivé sur une page web avec un lobby histoire de causer le bout de gras et de gueuler sur l'équilibrage, comme il se doit sur tout jeu exclusivement multijoueur.
La première phase est celle de la construction de deck. Vous partez avec quelques cartes de la faction neutre mais bien vite, la collection va s'étoffer grâce à une monnaie virtuelle glanée au fil des parties. Leu jeu même prend la forme d'un plateau hexagonale avec des cases vides de la même forme où chaque joueur commence avec une orbe qui représente ses PV.
Chaque joueur reçoit au premier tour 4 cartes et 3 points d'actions. Ces points servent à chaque action du joueur qui se résument à: gagner une pièce d'or, poser un terrain neutre (une fois par tour), tirer une carte ou terraformer le terrain (une fois par tour).
Poser une carte ne coûte pas de points d'action (mais le seul moyen d'en avoir est de payer en point d'action sauf carte spécial) et permet de mettre sur ses terrains trois types de carte: les monstres, les bâtiments, les éventement.
Chaque carte à un coût pour être joué: une somme d'or (toujours), des faëria (selon la carte) et en terrain. La faëria est une ressource que l'on trouve aux quatre coins de la carte et qui apparaissent chaque matin, car oui il y a un cycle temporel (matin, journée, nuit) qui impactent certaines cartes (exemple, le monstre X gagne +2 point d'attaque le matin).
Si vous n'êtes pas encore perdu et que vos yeux de stratèges commence laisser une filer une arme, on va aller un peu plus loin. Les monstres et bâtiments possèdent des compétences actives ou passives, générales ou uniques en plus d'avoir leur propre ressource, l’énergie, qui est de 1 point par tour et qui sert à se déplacer, attaquer, récolter des faëria. Commençons par démêler ça avec simplicité:
Les compétences passives sont des bonus accordés à un monstre ou bâtiment (type renvoi de dégât, peut se déplacer sur deux cases, peut voler,etc.. ) et sont générales: c'est à dire que plusieurs créatures différentes peuvent avoir ce même passif (sur le plateau j'ai un rat et un fermier, les deux ont renvoi de dégât).
Les compétences actives quant à elle sont des compétences uniques, seul cette carte là possède une telle compétence (même si certaine compétences actives se ressemblent) et ont un coût. Il peut être en or, en faëria, en point d'énergie ou plusieurs de ces ressources combinés (Exemple: pour 1PO et 1 faëria, mon rat chaman peut détruire le terrain adverse ciblé).
Une fois cela digérez, on peut commencer à jouer. Le but est de détruire l'orbe de vie adverse par tout moyen (taper dessus, sort qui tape dessus, monstre qui se sacrifie pour taper dessus, bref faut taper.). Vous faites avancez vos monstres vers le camp ennemi, case par case et les combats se déclenchent quand l'une de vos créature arrive sur une case adjacente à une autre case sur laquelle il y a une créature adverse ou l'un de ses bâtiments
Une fois l'orbe achevé et l'adversaire parti insultez l'équilibre sur le chat susmentionné, vous gagnez un certain nombre de memoria, la monnaie du jeu. Celle-ci va vous servir à acheter des starter (20 cartes) de qualité commune ou bien des petits packs de cartes où la couleur de chaque carte est aléatoire mais la qualité supérieur.
Alors là vous vous dîtes, elles sortent d'où les couleurs . Du calme, je voulais pas vous brusquez avant. Les cartes se divisent en 5 types ou couleurs: neutre, bleu, rouge, vert, jaune. Les cartes de couleurs, comme dans Magic, représente un style de jeu (les rouges sont basés sur l'accumulation d'or et les bâtiments quand les jaunes comptent sur la rapidité et les téléportations pour en finir au plus vite). Les cartes de couleur nécessitent un certain nombre de terrain pour être utilisé, comme les autres, mais correspondant à leur couleur (exemple: les cartes jaunes demandent des déserts). Obtenir un désert demande de construire une plaine puis de la terraformer en désert.
Ajoutez au tout un timer qui vous oblige à finir la partie en moins de 20 min et je vois pas quoi dire de plus pour vous convaincre de vous ruez sur le kickstarter. Le jeu est stable, complet avec des développeurs belges très gentils.