Que du bonheur façon 80's
Ma fanboyitude envers le rétro-futurisme des années 80 a fait que, lorsque j'ai vu le bouzin sur l'étagère de mon dealer habituel, j'ai pas pu résister... Que voulez-vous, on ne se refait pas!
Bon, déjà le dinosaure avec des laser dans les yeux, sur la jaquette, c'est trop la classe! Ceux qui l'ont acheté en version numérique n'auront jamais le plaisir de le laisser bien visible sur la table du salon et d’attendre qu'un invité s'en saisisse et demande "C'est QUOI ce truc?" ce qui, à mon sens, est déjà un bon point pour ce qui est, selon moi, un bol d'air frais dans le paysage morose et terne, que dis-je, le no man's land scénaristique que sont les FPS actuels.
En effet, alors que les Call Of Duty, Medal of Honnor et autres Battelfield sont tous tellement formatés qu'on pourrait en tirer une norme ISO, Blood Dragon (le Farcry 3 me semble inutile) fait office de... mutant! Y a un truc qui à chié dans la cuve XXXVII de la chaîne clonage et ce truc en est sorti... Alléluia !
Avec son design aux néons, son humour beauf-testostérone-scato à souhait (je vous recommande les petites quottes du héros lors d'un headshoot, tu genre "Garde la tête froide!"), ses cinématiques "1990's" pixelisées à mort, Blood Dragon est un concentré d'imagerie old school comme je les aime, à me faire regretter la bouse qu'a été le dernier Duke Nukem !
Niveau Gameplay, on a : un gros flique qui tache, un fusil d'assaut qui tache, un shootgun qui tache, un fusil de sniper lourd qui tache et un arc (pimpé aux néons bleus, s'il vous plaît) qui oneshoot! On peut choisir l'action discrète, mais c'est pour les gonzesses! Un homme, un vrai, balancera une grenade et foncera dans le tas à grand coup de pompeux pour finir par glisser derrière une caisse, s’injecter un "médoc", relancer une grenade (ou un cocktail molotox, pour les plus foufou) et exécuter le pioupiou qui passe au couteaux avant de lancer 3 ou 4 cyber-cœurs (arraché sur les cadavres) pour attirer les dragons de sang sur ses ennemis! Bref, tout en finesse!
Et c'est justement ça qui est jouissif dans ce FPS 50% action, 50% adrénaline, 50% testostérone... On s'en fout que ça fasse plus que 100%, pas besoin des math quant on peut sauter sur ses ennemis depuis les hauteurs pour en égorger 2 d'un coup!
J'ai vraiment retrouvé les sensations de mes débuts sur Quake ou Doom, avec cette touche "Cyberpunk" (le jeu de rôles) que j’adore et cet humour tellement... 80's !
Croyez-moi, c'est un Must-Have pour tous les fans de cyberpunk, d'action brutale et d'humour à la con! La seule chose qui lui manque, c'est la fameuse réplique culte de Chuck Norris: "Je met les pieds ou je veux, Little John, et c'est souvent dans la gueule!"
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