Genre de jeux-vidéo initié en 1984 par Kung-Fu Master sur mâchine Arcade, le Beat them Up (rebaptisé très souvent par la suite Beat them all) met en scène un ou plusieurs personnages face à un nombre important d'ennemis. Devenu très populaire fin 80's début 90's, ce style de jeux-video connut diverses œuvres marquantes sous l'ère de la 2D : Double Dragon, Streets of Rage, Final Fight... Le jeu auquel nous allons nous intéresser ici sort en 1997 sur PlayStation, console marquant le passage à la 3D.
Comme tout beat them up, Fighting Force est un jeu de combat à progression. Il se joue à 1 ou 2 joueurs (en coopération). Le principe est simple : dézinguer tous les ennemis qui croisent notre chemin. Les affrontements se font majoritairement au corps à corps, même si l'on peu souvent profiter des armes et objets présents dans les niveaux : couteaux, tessons de bouteille, armes à feu, caisses en bois, barres de fer... Si la 3D est appréciable, la caméra a souvent du mal à suivre, particulièrement sur le mode 2 joueurs, ce qui peut par moments agacer.
Malgré une durée de vie un peu courte, le jeu demande endurance, stratégie et persévérance pour en venir à bout. Affronter des hordes de colosses en même temps nous en fait littéralement baver, surtout lorsque notre personnage n'a que ses poings et ses pieds pour se battre. Il faut taper vite et fort si l'on ne veut pas perdre la moitié de sa barre de vie en quelques secondes, ou trouver d'autres ruses lorsque les ennemis tapent plus fort.
Si les niveaux ne sont pas excessivement nombreux, leur enchaînement prend une certaine difficulté en raison de l'espacement des sauvegardes (tous les 3 niveaux). Associé à des hordes d'ennemis de plus en plus féroces, ce point est bien celui qui met par moments nos nerfs à rudes épreuves, quand après avoir battu plusieurs dizaines d'ennemis et être arrivé au 3e niveau avant sauvegarde, notre personnage meurt et qu'il faut tout recommencer...
En dépit de sa relative difficulté, Fighting Force demeure un Beat them up plaisant et défoulant, que l'on prend plaisir à refaire.