Cela fait un bon moment que j'ai envie de rattraper mon retard sur cette saga mythique du jeu vidéo, l'objectif étant d'aller jusqu'au 12ème épisode. Et si je trouve que les prix de vente des versions "Pixel Remaster" des 6 premiers opus sont complètement abusés, j'ai tout de même craqué lorsque j'ai vu la version switch japonaise en boîte dans ma Fnac préférée (un miracle, vu la rareté de l'objet). Bref, on commence donc par le commencement, avec le tout premier Final Fantasy sur NES. Alors j'avais déjà fait Final Fantasy I & II: Dawn of Souls sur GBA, mais je n'en ai aucun souvenir :p.
Ce "Pixel Remaster" n'est pas aussi beau graphiquement que la version GBA (dommage), mais améliore quand même grandement l'original sur NES, que ce soit pour les environnements, les sprites, les menus ou les interfaces, même si sur ce point je pense que la navigation dans les menus aurait pu être un poil meilleure. J'ai par contre laissé la police d'écriture originale, la nouvelle étant sacrément moche. On a le droit également à des musiques réorchestrées (les originales restent présentes), à l'ajout d'une carte du monde (salvateur j'imagine), d'un bestiaire, de diverses options d'accessibilité, d'une possibilité de sauvegarde sur la carte du monde, et d'un mode de combat automatique (merci). Un remaster plutôt cool de manière général, mais on sent qu'ils auraient pu aller un peu plus loin.
Pour ce qui est du reste, outre l'ajout du combat automatique, le gameplay reste d'époque, et est très simpliste. Vous choisissez vos quatre personnages de base parmi plusieurs classes, et partez directement à l'aventure. Au départ vous ne pourrez qu'attaquer ou vous défendre (ou fuir), puis vos mages pourront apprendre des sorts au fil des niveaux, chaque niveau de sort ayant un nombre limité d'utilisations. Et vous allez basiquement toujours faire la même chose… Le guerrier et le moine par exemple ne feront que taper dans le tas, ne sachant rien faire d'autre ; le soigneur ne fera que soigner ; et le mage noir ne fera que lancer des brasier, des glacier ou des foudre. A la fin du jeu, il suffira généralement de buffer le guerrier et de taper les ennemis pour faire des dégâts délirants une fois les armes les plus puissantes obtenues. C'est le basique du basique, et j'espère que vous aimez engranger de l'expérience pendant des heures et des heures :p. Le jeu est au départ parfaitement linéaire, et même une fois le vaisseau volant obtenu, il y a un chemin bien précis à suivre.
Dans les trucs très frustrants, on note les apparitions aléatoires bien trop fréquentes couplées à des donjons interminables dont certains coffres sont tellement éloignés du chemin principal ; des inégalités dans les ennemis rencontrés, certains pouvant vous one-shot sans crier gare ; et surtout la manie insupportable qu'ont vos persos de ne pas attaquer en premier, ce qui rend interminables les combats contre des ennemis trop faibles.
Bref, c'est du vieux, mais pour l'époque je comprends l'impact qu'a dû avoir le jeu sur les gens qui y ont joué. Et je ne regrette pas la petite dizaine d'heures passées à parcourir ce petit bout d'histoire. Et accessoirement, je comprends un peu mieux l'imbroglio scénaristique de Stranger of Paradise: Final Fantasy Origin :p. La suite au prochain épisode.