Final Fantasy VI
8.4
Final Fantasy VI

Jeu de SquareSoft et Hiroyuki Itō (1994Super Nintendo)

Malgré tout ce que j'ai pu lire sur Final Fantasy VI avant d'y jouer, il a quand même réussi à me surprendre. Je pense que tout est dit, c'est la preuve que FFVI est un grand jeu, d'une originalité étonnante et non encore égalée aujourd'hui. Rien que la scène d'intro est culte, magnifique en tous points et présage d'une aventure grandiose. Le jeu tient ses promesses, c'est surtout le fait de proposer autant de personnages qui impressionne, sans qu'aucun héros ne se dégage de la troupe. Malgré cela, le jeu arrive à faire vivre tout ce beau monde, chaque protagoniste est développé, grâce à un scénario astucieux qui oblige à jongler entre les personnages, en les séparant en plusieurs groupes au gré des péripéties, pour apprendre à mieux les connaître. Jamais un RPG n'aura cherché à être aussi ambitieux à ce niveau-là. Mais FFVI transcende tout dans sa seconde partie, un coup de génie, très (trop ?) osé, qui désoriente totalement le joueur ne s'étant pas préparé à un tel bouleversement (mais comment s'y préparer à l'avance ?). On est alors perdu, totalement, comme dans un bon vieux Dragon Quest des familles, sauf que le background reste. C'est alors l'occasion de découvrir encore mieux les personnages, à travers des quêtes nombreuses et variées qui en dévoilent toujours un peu plus. Car il ne faut pas se leurrer, le point fort de FFVI ce sont ses personnages, pas tellement Kefka, le grand méchant saoulant, qui a tendance à virer au ridicule (mais c'est aussi pour cela qu'on a envie de le calmer). Le seul problème c'est que ces quêtes, oh combien indispensables pour saisir la véritable richesse de FFVI, sont limite introuvables et ont tôt fait de décourager le joueur qui ne sait pas où aller, ni que faire, dans un monde reconfiguré et assez vaste... C'est quand même dommage de se sentir obligé d'utiliser une soluce pour profiter pleinement d'un jeu de la trempe de FFVI. Ou quand le jeu me semble débordé par son immense (et honorable) ambition.

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le 27 mars 2011

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benton

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