Et voilà ! J'ai enfin fini FF7R en un peu plus de 40h !
Franchement je ne sais pas trop quoi en penser tellement c'est en dents de scie... Durant tout le jeu on alterne entre l'ennui dû à des phases monotones aux mécaniques vieillotes, à l'émerveillement avec des scènes génialement mises en scène.
J'ai été assez conquis par le système de combat, c'est nerveux et la synérgie entre les personnages est assez intéressante. Les affrontements contre les boss sont assez intenses même si je trouve qu'il y a en a beaucoup trop vers la fin du jeu.
Concernant le scénario, je suis aussi assez mitigé. J'ai bien aimé l'approfondissement du background des personnages, même si d'un autre côté ça fait que certains deviennent assez insupportables par rapport au jeu d'origine (Wedge, Jessie...). Il y a aussi certaines scènes qui perdent en intensité et en dramartugie tandis que certaines autres sont bien mieux mises en scène et apportent au lore FF7. Ca souffle le chaud et le froid disons.
Sans spoiler je tiens juste à préciser que je suis assez partisan de la fin du jeu que nous a proposé Square Enix. Les perspectives pour la partie 2 sont bouleversées et je trouve ça intéressant de se libérer du jeu de base pour ne pas nous proposer un copier/coller du Final Fantasy de 1997. Cela permettra également au jeu d'origine de ne pas devenir caduque et de proposer une expérience vraiment différente du remake. Esperons juste que Nomura ne nous fasse pas une Kingdom Hearts avec un scénario inutilement compliqué.
Au final FF7R a dépassé mes attentes et n'est pas la catastrophe que je m'étais imaginé. Le vrai problème pour moi est que le jeu est beaucoup trop long, en résulte un gros problème de rythme et des phases de gameplay ultra-répétitives dont on sent qu'elles ont été créées pour allonger artificiellement la durée de vie. Les points qui sauvent le tout sont les combats et certaines phases scénaristiques vraiment géniales (le Wall Market, le culot de la fin du jeu...). En tout cas le jeu divise les joueurs, ce qui prouve qu'il n'est pas sans saveurs.