S'il y a bien un monde virtuel dans lequel j'aimerais bien retourner c'est bien celui de Spira.
Ses plages paisibles, ses plaines s'étendant à perte de vue, ses forêts majestueuses, ses montagnes tranquilles, ses villages reposants, ses temples apaisants, ses musiques magnifiques, son sport national (le blitzball) passionnant.
Bien sûr, il y avait quelques zones peuplées de monstres mais, c'est pas grave, on a tout le temps pour élaborer sa stratégie de combat, Pas de jauge ATM (temps pour exécuter son action), le jeu est sur pause jusqu'à ce qu'on choisisse l'action à effectuer. Pareil pour le blitzball.
Si bien qu'en jouant à ce jeu, le temps disparait peu à peu comme suspendu. Notre esprit vagabonde en apesanteur comme les âmes des morts que l'Invokeur envoie dans l'au-delà.
Oui, ce jeu rend poète car ce n'est plus un jeu, c'est un tableau, dans lequel on est projeté pour y subsister éternellement.
Ce jeu a le défaut de ses qualités, il manque d'action mais quelle sensation agréable que de plonger dans spira et d'oublier tout le reste.
Oui, moi, à ma retraite, je n'irais pas en Floride ou sur la côte d'Azur, j'irais finir mes jours sur Spira.
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