La fin d'une fantaisie magique
Ah Final Fantasy X... un jeu que j'ai du finir au moins 5 fois, qui ne cesse de me donner des frissons quand j'entends l'une de ces musiques. Bref, un RPG qui a tout pour plaire.
Final Fantasy X raconte l'épopée de Tidus, un jeune adulte fan de Blitzball, un sport aquatique réputé à Zanarkand, et qui se retrouve aspiré par Sin, une espèce de gigantesque baleine qui détruit tout sur son passage. A partir de là, Tidus se retrouve dans un autre monde, et effectue avec un Invokeur un pèlerinage pour détruire Sin.
Nous évoluons dans des mondes assez linéaires et éclectiques. Chaque endroit traversé a son propre charme et ses propres quêtes à découvrir. Le scénario, véritablement passionnant, nous plonge à travers la naissance et l'existence de Sin, et dans les secrets bien gardés de l'Eglise.
Le système de combat est très classique, à base de tour par tour pur et dur. C'est le seul point du jeu qui a vieilli depuis sa sortie. Mais le nombre d'actions pouvant être réalisées est immense, comme la possibilité d'attaquer au corps-à-corps, d'utiliser la magie, de voler des objets aux ennemis, d'effectuer des Overdrive (attaques ultimes propres à chaque personnage), ou d'invoquer des Chimères, bêtes mystiques indispensables pour arriver au terme du pèlerinage.
Le jeu est très beau, notamment les multiples cinématiques qui n'ont rien à envier aux graphismes d'aujourd'hui. Sur ce point rien à dire.
La bande-son est fabuleuse, à base de chants lyriques et de multiples instruments. Elle participe à l'immersion du joueur dans ce monde sans cesse pris par la peur.
Enfin la durée de vie est grande, comptez entre 30 et 40 heures pour terminer le jeu en ligne droite. Les quêtes prennent quant à elle le double.
Un épisode coup de coeur, que je ne me lasse pas de recommander tant il est quasi parfait de bout en bout. Un véritable chef d'oeuvre. Ce dixième volet marquera définitivement la fin de la saga Final Fantasy, tant les prochains épisodes seront amusants, mais sans être excellents et surtout sans personnalité.