Ah quelle était belle la chèvre de monsieur Seuguin...
Qui dit Final Fantasy, pense automatiquement au monument du RPG japonais, ou le RPG en général. Sauf que... ce n'est apparemment plus le cas. Plusieurs raisons peuvent être citées, mais le fait est là; cette dernière fantaisie a perdu de sa superbe.
Quand on t'oblige à parcourir 20h de jeu (minimum) fait de didacticiels (bien cachés) avec un rythme mou, une mise en scène qui laisse à désirer, des personnages complètement creux et limite clichés pour la plupart. Le blond grand avec la chemise ouverte qui laisse entrevoir son torse bien taillé toujours là pour aider et qui inspire l'admiration, dévoué et courageux. Le "black" de service qui fait des blagues presque tout le temps, enfin que je dis blague, je parle plutôt du niveau "carambar". La fille sombre, mais sensible, mais lunaire, mais douce... Sans parler des autres pour éviter de gâcher la "surprise", si jamais il y en a une. On se demande si les japonais se sont figés dans le temps, car ce type de personnages, ils le surexploitent depuis 1988. On se disait que ce "FF" allait sauver les JRPG de ce marasme de niaiseries où il s'est engouffré. Une lueur d'espoir rapidement éteinte. Après, c'est vrai que le jeu commence à devenir intéressant passé ce didacticiel rebutant, mais quel plaisir garde-t-on après avoir matraquer le bouton X (ou A) pendant 20 heures, et parcourut des kilomètres de couloirs ?
Bref, il faut être extrêmement patient, même très patient pour profiter de cette fantaisie pas franchement aguicheuse. En espérant qu'un hypothétique XIII-2 ou le prochain versus XIII (même s'il y a des rumeurs qui disent que le jeu serait un beat'em'all -sic!) sauverait la face à ce genre qui n'arrivent plus à sortir la tête de l'eau dans cette génération.