C'est en 2013 que je jouai à Final Fantasy XIII sur ma PS3 toute neuve, acquise après une pause de trois ans avec le monde des jeux vidéo.
Grand fan de la saga, j'étais tombé dessus par hasard, en fouillant la catégorie "jeux d'occasion" en boutique. Quelques heures de jeu m'ont suffi à être immergé dans l'univers de ce nouvel opus prenant, rythmé par une bande-son mémorable (si propre aux Final Fantasy) et un nouveau système de combat plutôt équilibré et très dynamique (à noter que celui d'FFXII ne m'avait pas du tout emballé).
Les fameux "couloirs", tant reprochés à l'opus, ne m'ont absolument pas dérangé. Je préfère que l'on me tienne la main dans une aventure haletante plutôt que d'être lâché dans un monde ouvert dépourvu de sens et d'intérêt (FFXV, c'est toi que je regarde). Je me souviens d'un scénario légèrement compliqué à suivre, parce que trop alambiqué, mais qui parvint tout de même à m'intéresser et à me tenir en haleine.
Sept ans plus tard, je décide enfin à me lancer dans sa suite censée gommer les reproches faits à son grand frère. Ayant essayé plusieurs fois de jouer à la suite de Final Fantasy X (l'un de mes titres préférés), sans succès, j'aurais dû lancer ma partie d'FFXIII-2 avec tout un tas de craintes : du tout.
La cinématique d'ouverture plante de suite le décor : la bande-son semble prometteuse, le chara-design me plaît instantanément, les couleurs à l'écran me séduisent, de nouveaux personnages semblent faire leur apparition... Tout ça semble bien parti.
Bond dans le temps, 30 heures plus tard, les crédits de fin passés, me voilà plus que satisfait de l'aventure que je viens de vivre, prêt à débuter le troisième et dernier acte de cette trilogie.
Points forts
- Durée de vie : 30 heures pour venir à bout du scénario (si si, je vous assure, ça peut être vu comme une qualité !).
- Deux protagonistes jouables attachants : certains diront que c'est peu, moi je dis que c'est amplement suffisant.
- Une bande-son originale, variée et rythmée, étroitement liée à celle de son grand-frère.
- Mog (quel plaisir d'avoir un mog à nos côtés tout au long de l'histoire !)
- Les chocobos (j'ai rarement autant aimé monter à dos de chocobos !)
- Une "carte du monde" inexistante remplacée par une sélection directe de lieux sur une frise chronologique : rapide, efficace, totalement en accord avec le propos du jeu.
- Un titre original qui cherche malgré lui à renouveler l'expérience Final Fantasy tout en proposant une suite convaincante ainsi qu'une fin engageante.
- Les énigmes des paradoxes temporels.
Points faibles
- Rythme global pas toujours maîtrisé et assez inégal.
- Quelques soucis techniques : FPS bas qui ne suivent pas toujours, temps de chargement assez longs.
- Visuellement moins bluffant qu'FFXIII.
- Une écriture peu mémorable qui rappelle celle du volet précédent (beaucoup de répétitions, de facilités, un manque de finesse certain).
Certains penseront que ma note est trop élevée, que je ne suis pas assez sévère avec le jeu, que ma critique est purement subjective ... j'assume. Oui, il doit exister un tas d'incohérences dans cette trilogie, de simplicités scénaristiques, de mécaniques de jeu à améliorer, de dialogues à retravailler... et alors ? Ce que je retiens à la sortie c'est que j'ai pris un plaisir certain à terminer le jeu et qu'il me tarde de me lancer dans Lightning Returns.
Je placerai donc cet opus sous le signe de l'originalité et de la fidélité. Original à travers ses voyages dans le temps, son équipe de deux personnages (quatre en comptant le monstre sélectionnable et Mog), son système de combat, ses énigmes de paradoxes, son OST. Fidèle parce qu'on retrouve plusieurs éléments propres à la saga : Mog, les chocobos, les cristaux... comme dans plein d'autres Final Fantasy, vous allez me dire. Certes, mais j'ai trouvé qu'ils étaient particulièrement mis en avant et rendaient parfaitement hommage à cette série que j'aime tant.
Lightning Returns... à nous deux !