Le renouveau de la série
Commençons par un peu de contexte : The Binding Blade est le premier Fire Emblem développé après le départ de Kaga. Intelligent Systems avait donc la lourde tâche de renouveler la série tout en...
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le 21 janv. 2024
Vaguement inspiré de la citation "L'amour pour épée, L'humour pour bouclier." de Bernard Werber
Fire Emblem j'en ai pas mal parlé et croyez moi j'en parlerai encore, mais étant donné que j'ai déjà critiqué un peu tous ce que j'avais sous la main concernant la licence, je pense qu'on peut dire que c'est avec The Binding Blade, mon 3eme je Fire Emblem et plus vieux jeu de la saga auquel j'ai joué qu'on va mettre en pause cette série de critique.
Tout d'abord, pourquoi Fire Emblem: The Binding Blade est le troisième FE auquel j'ai joué et non le deuxième (après FE7 dont il est la suite)? Il faut savoir que ce jeu n'est sorti qu'en 2002 au Japon, ce qui le rendait assez difficile à posséder et encore plus à appréhender (Spoiler: je ne parle pas le Japonais). Il existe certes une version française à patcher sur émulateur mais non de dieu qu'elle est foireuse à mettre en place et je ne voulais pas perdre 10h de ma vie pour ça. Donc obligé de se rabattre sur la version anglaise. Sauf qu'à 12 ans je ne savais pas aligner 3 mots en anglais. J'ai du donc apprendre cette langue que possède nos voisins d'outre Manche. Ce ne fut pas chose aisée mais une ou deux années plus tard avec mon apprentissage à l'école + un petite étude du lexique de guerre/noblesse me permis d'avoir enfin les ressources nécessaires pour commencer Fire Emblem : The Binding Blade.
Fin bref comprenez bien que pour jouer à ce jeu il faut parler anglais mais qu'avec un niveau moyen et une connaissance du lexique utilisé ça devrait bien se passer, et au pire il vous reste toujours votre ami Google Traduction.
Fire Emblem : The Binding Blade est donc un T-RPG médiéval, ce qui en fait déjà un jeu unique en soi, tant le genre est peu développé et qui plus est quasi exclusivement centré sur un univers de guerre pure à la Advance War. Mais si Fire Emblem : The Binding Blade marquera les esprits, c'est qu'à l'instar de (presque) tous les autres jeu de la licence il redéfinit le statut d'unité, les faisant passé ainsi d'une masse de chaire sacrifiable à des personnages tous différents avec chacun un passé, un caractère et des espoirs et des amours qui lui sont propres. Ces personnages pourront d'ailleurs évoluer en confrontant leurs idées ou avec les dialogues de soutiens, ou nos personnages pourront interagir entre eux durant le combat de façon brève mais assez efficace pour nous montrer un débat et leur niveau de relation. La consécration de cette humanisation des unités arrivent avec l'iconique mort définitive qui vous fera tant recommencer les niveaux, Ici le message est clair "La guerre ce n'est pas un nombres tant de gens qui meurent mais pour un drame inéluctable et chaotique pour chaque homme tombé", et honnêtement un bon petit message humaniste dans un jeu pour enfant qui permet en plus d'être un des meilleurs gameplay de l'histoire du T-RPG je dis pas non.
Pour plus se pencher sur l'histoire, on remarquera qu'on est face à une véritable gestion du rythme et une grande maîtrise de narration nous donnant ici une grande aventure avec des ennemis épisodiques menaçant à la première apparition et à l'instar de FE8 avec Lyon, un méchant profondément humain ou tout du moins assez développé pour qu'on puisse le comprendre dans le personnage de Zephiel. L'histoire suivant celle de Fire Emblem: Blazing Sword je vous conseille de le faire après celui ci. Vous retrouverez beaucoup de points communs entre les deux intrigues notamment des personnages ou progénitures de personnages et des lieux déjà visité dans l'opus suivant.
Au niveau du jeu en lui même on est un poil au dessus de Blazing Sword en terme de difficulté même si ça reste finissable pour toutes personnes un temps soi peu préparé au challenge. Le Game play reste le même nous offrant des maps immenses permettant des batailles épiques. En effet que ce soit avec la création d'équipe, leur entrainement ou leur équilibrage vis à vis des triangles des armes et de la magie on reste sur un certain niveau de difficulté.
Pour un jeu de la GBA sorti en 2002, il faut admettre que The Binding Blade se sort très bien avec ses maps magnifiques, des chara designs soignés et une Bande Originale très agréable. On reconnait aussi une ambiance presque féerique que perfectionnera Blazing Sword par la suite. Mais là ou Fire Emblem : The Binding Blade impressionne vraiment c'est dans ses animations de combat juste ouf qu'on lui reconnaitra sa plus grande réussite. Animation très belle et dynamique, presque hypnotisante qui vous feront réfléchir à deux fois avant de les supprimer pour gagner du temps.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Perle de la Game Boy Advance, Les meilleurs jeux Nintendo, Les meilleurs jeux Fire Emblem, Les meilleurs jeux de la Game Boy Advance et Tableau de bord d'un renard (JV-2020)
Créée
le 29 juin 2020
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