Citation de Anna dans "Je suis une légende" (J'avoue celui la je l'ai trouvé sur internet, je suis donc pas sur à 100% de qui dit ça dans quoi)
Si vous voulez juste la critique, Sautez le premier paragraphe
Ma 100eme critique, ça se fête non? J'ai donc décidé de parler d'une des œuvres première d'un de mes top 10. AH AH AH MAIS QUEL CON!! Wakfu, Le Chant Des Sirènes et Zootopie je n'arrivais pas à expliquer pourquoi eux et pas un autre, La Morte et Calvin et Hobbes j'ai quasi jamais touché aux critiques littéraires donc ça risquait d'être un carnage et Suicide Social y a pas vraiment beaucoup de chose à dire dessus.
Et c'est la que je me suis rappelé d'une certaine critique sur un certain jeu que je n'ai préféré pas faire parce qu'à l'époque je n'avais clairement pas le niveau. Vous ne rêvez pas, Fire Emblem : The Sacred Stones aurait du être ma première critique (à l'époque ou je faisais pas mal de critique de jeux vidéos).
Il a le même âge que moi le bougre, j'ai grandi avec lui, j'ai évolué avec lui, c'est donc par Nostalgie et par élimination que je vais vous parler aujourd'hui du meilleur jeux de tout les temps: Fire Emblem : The Sacred Stones
Avant même de lancer le jeu, il faut savoir que ce Fire Emblem 8 partait avec toutes les cartes en main, déjà parce que c'est un Fire Emblem, et on n'a jamais fait mieux, on ne fait pas mieux et ne fera sans doute jamais mieux que Fire Emblem dans le Tactical RPG; que ce soit par son histoire, ses personnages et leur évolution/relation ou encore le concept iconique de mort définitive qui va permettre non seulement de rendre l'histoire plus réaliste (quand t'es PV sont à 0 tu peux pas revenir à la vie), mais aussi d'augmenter drastiquement la difficulté du jeu et de développer instinctivement un fort attachement à nos personnages. Ensuite parce que Intelligent Systems est comme d'habitude derrière le projet et on fait pas mieux en matière de tactical RPG, que ce soit pour la licence Fire Emblem ou pour les Advance War (que je vous conseille chaudement, les 2 opus sont aussi sur GBA). Enfin parce qu'en 2004 la Game Boy Advance vit sa fin de vie et Intelligent Systems maîtrise la console comme jamais, que ce soit grâce aux deux précédents Fire Emblem (une critique est prévu courant 2020) et aux deux belles découvertes que sont Advance Wars Black Hole Rising et Dual Strike. Et enfin le succès critique (et légèrement moins commerciale) de son prédécesseur font de Sacred Stones un jeu vidéo à attente internationale et non exclusivement nippone comme les 6 premiers opus de la saga
Dès qu'on allume le jeu, une qualité récurrente de la licence entre en jeu: les musiques. C'est beau, c'est réfléchis, c'est diversifié (69 bruitages et musiques inédites) et sans avoir la qualité auditive des consoles récentes, ça rivalise sans problème avec les 90% des jeux vidéos sortis en 2019. Y a une musique spéciale pour chaque boss, et celle du boss final est incroyable, et je parle même pas de la musique qui apparaît quand il ne reste plus qu'un ennemie sur la carte, juste jouissive.
Et ensuite mais c'est beau putain, les personnages et leur chara design on a jamais fait aussi beau sur de la Game Boy Advance (hormis les autres création d'Intelligent Systems). Leurs traits et leurs couleurs varié mais toujours réfléchis pour coller avec les caractères de nos personnages permettent de ne pas les confondre. Vous ressortez les mêmes personnages de nos jours on vous dira quand même que c'est beau. Et les maps, ces maps bon sans de dieux c'est grand, beau, laisse entrevoir des batailles épiques avec des terrains variés (Plaine, Foret, Mer, Sable, Château ect...) Ils ont même crée des palmiers pour un seul niveau. Ils ont même créer une map et 2 donjons (suites d'une dizaine de maps) juste pour notre plaisir post game, seul réel défaut de Fire Emblem 7 qui empèchait de reprendre ses personnages une fois le jeu fini. Je n'ai jamais enlevé les animations, elles ont ce rythme, cette beauté et ces mimiques (la qualité de la vidéo n'est pas super, je m'en excuse) propres au Fire Emblem 2D
On ne se rend pas forcément compte au premier abord, mais malgré une licence qui n'a jamais vraiment décollé, malgré une console limité, les mecs se sont donné à fond pour proposer la perfection. Le ressenti est instantané: c'est ambitieux
Mais uniquement réduire le film à ses qualités artistiques seraient une grave erreur, parce que tout ce travail est desservi à une histoire sympathique de guerre entre royaume sur un continent pouvant faire un parallèle avec un combat du bien contre le mal. Certes Fire Emblem est friand de ce style de scénario, mais les personnages sont là pour donner à l'intrigue une dimension unique et créer un univers riche et beaucoup plus travaillé qu'il ne le laisse entendre. Au fil d'une vingtaine de chapitre, on va nous parler de responsabilité, d'amitié, de vieillir, du sort de la guerre, de l'avenir, de leur condition de soldat ou encore d'amour. Tous ces sujets orchestré d'une main de maître par les relations créées entre nos personnages au cours de l'histoire: Colm, Cormag, Joshua ou encore Innes. Mais un d'entre eux sort du lot de façon magistral: Lyon
Je ne vais pas vous faire l'affront de vous spoiler l'histoire de ce bonhomme mais si vous ne deviez jouer à Fire Emblem c'est uniquement pour ce personnage là. Dans l'univers vidéoludique, je n'ai jamais été aussi attaché à un personnage que Lyon.
Quelque part si le lord s'appelle **Lyon**or ce n'est peut être pas pour rien...
Avec toute cette argumentation, je pense avoir réussi à vous expliqué en quoi Fire Emblem The Sacred Stones, en plus d'être mon jeux vidéo préféré, se place comme un incontournable des jeux vidéos, un cas d'or de Nintendo, un pilier du RPG et l'indétrônable référence du genre T-RPG