Je vais spoiler, vous êtes prévenus.
J'aurais pu mettre 9, voire même 10. Mais la durée de vie, vraiment flaibarde, et la non-rejouabilité m'ont "forcé" à ne mettre qu'un petit huit. Mais quel huit. Une aventure toute simple, qui commence d'une bien jolie et triste façon. On s'attache en fait aux personnages sans même les voir, sans même les entendre. Dès l'intro, on est en empathie avec Henry. Et c'est la véritable force du jeu : nous emmener dans une histoire simple, voire même banale, grâce à des dialogues ciselés, une narration exemplaire et une mise en scène aux petits oignons. On nous promène à gauche, alors que la vérité est à droite. On se prends à développer des théories les plus farfelues en terme de conspiration, avant de tomber sur la triste vérité : la mort d'un enfant, trois ans plus tôt, qui laisse son papa fou de chagrin et de regrets. En parallèle à ça, une petite histoire d'amour naissante, toute tendre, mais qui n'aboutira jamais. On termine le jeu plein de mélancolie, déçu de ne jamais voir Delilah, si attachante elle aussi malgré le fait qu'on n'interagisse avec elle uniquement par le talkie walkie d'Henry...
GOTY 2016 ? Sans doute ... le jeu vidéo tel qu'il devrait l'être plus souvent. Tout est une question d'ambiance, et Firewatch, malgré tout ces petits défauts technique, déborde d'âme, d'ambiance, d'atmosphère. Oui aller, GOTY. Tant pis pour Unch' 4.