Godzilla Generations
3.6
Godzilla Generations

Jeu de General Electric et SEGA (1998Dreamcast)

On considère souvent Godzilla Générations comme le pire jeu de la Dreamcast à son lancement japonais. Pourtant, il faut savoir qu'entre un July incompréhensible et un Pen Pen TriIcelon loin d'être ambitieux, Godzilla Générations semblait un choix évident après Virtua Fighter 3TB. C'est qu'en 1998, sort justement le remake de Roland Emmerich sur grand écran, un évènement loin d'être anodin pour nos amis Japonais, fans de la licence.


Il faut reconnaître que le contenu est tout de même plaisant. Dans le mode normal, vous sélectionnez au choix votre personnage et traversez 11 mégalopoles japonaises avec pour objectif d'en détruire le maximum en un temps limité, sans succomber aux attaques de l'armée. Le roster n'est quant à lui pas en reste et reprend les formes emblématiques de Godzilla au cours de sa carrière: le Godzilla original des années 50, celui de l'ère Heisei (l'actuel), Mechagodzilla, Minilla, Giant Doctor Serizawa et, évidement, le mal aimé Godzilla USA, tiré du dernier film (qui fera finalement un bide).


A cela vient s'ajouter un mode time attack (anecdotique), le Generations Theater (une encyclopédie sur l'univers de Godzilla) et, surtout, une expérience, révolutionnaire pour l'époque: le mode Coliseum. Pour résumer, vous avez la possibilité de collecter 44 créatures différentes tirées de la franchise et de les faire combattre sur votre VMU.


Dans les faits, tout cela à l'air très attrayant, mais l'on se doute bien que le jeu ne traine pas sa sale réputation pour rien. Il faut savoir savoir que Godzilla Générations est développé par le studio General Entertainment, également responsable de Pen Pen TriIcelon, leur production la plus connue, si l'on excepte 0 Story. Avec un tel panel d'oeuvres à sont actif, inutile de dire que la boîte n'est pas des plus compétentes. Godzilla, c'est une une lenteur décourageante, une maniabilité infecte et l'une des caméra les plus infâmes qui soit. Pour le mode Coliseum, l'intention est louable, mais il faut avouer que regarder quelques pixels sur un écran à cristaux liquides n'est pas franchement palpitant.


Toute la bonne volonté du monde ne suffit donc pas toujours et, malgré de bonnes intentions, on délaissera rapidement ce Godzilla Générations au profit des nombreux autres excellents jeux que possède la machine.

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le 23 janv. 2019

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