Malgré ses contrôles maladroits, sa rigidité, son exigence et sa prise en main délicate, la série des Gothic a laissé sa marque dans l'univers du RPG. Il y a ceux qui y on tjoué et il y a les autres. Après un troisième épisode décevant (raté, chiant et difficilement jouable), j'attendais un rez dynamique de la licence. Je n'ai pas été déçu du voyage.
A 18h07, j'ai lancé le jeu. J'ai d'abord été surpris par la dynamique des personnages et des mobs, loin de la rigidité des premiers.
A 18h09, je me disais qu'il avait l'air quand même plus orienté combat (on commence dans la peau d'un grosbill qui tape).
A 18h12, le vrai jeu commence. Me voilà dans la peau d'un cul terreux.
A 18h14, je suis interloqué par l'air idiot des personnages, les dialogues creux et mal écrits et le jeu d'acteur en harmonie avec les points précédents.
A 18h27, interloqué une nouvelle fois par l'écriture, je me demandais si des gens pourraient trouver le jeu rédhibitoire à cause de cela.
A 18h34, je m'émerveille devant le paysage, la modélisation des herbes et le moteur physique.
A 18h42, je commence à trouver les combats fun.
A 18h55, je réprimais un frisson à l'écoute d'un dialogue.
A 18h58, je coupais le jeu au début d'un monologue.
Deux jours, plus tard je relançais après m'être remémoré le moteur et la dynamique des combats. Je tins une bonne heure avant de rendre les armes devant la qualité de l'écriture.
On peut reprocher beaucoup de choses à la série des Gothic : sa rigidité allemande, ses aspects hardcore, son injustice parfois... Mais elle est bien écrite et les thèmes abordés le sont de manière intelligente.
Vu le niveau des texte d'Arcania, je ne donne pas cher de son scénario. Je savais que le vrai descendent de la série était Risen, mais j'avais le candide espoir qu'autre chose que le nom survivrait au changement de développeur.
Force est de constater qu'on en est loin et qu'il ne reste de Gothic, qu'un nom, une marque déposée, rien de plus.