Loin d'être un féru de jeux de course, j'étais quand même bien curieux de mettre la main sur ce Gran Turismo, une licence que je n'ai jamais touché mais qui me fait pourtant du gringue depuis la première console de Sony. Et si je ne suis toujours pas plus amateur de bagnoles, le titre de Polyphony en a clairement sous le capot pour tout le monde.
On a d'un côté une finition aux petits oignons, avec un amour de l'automobile et des choses bien faites qui transparaît dans tous les aspects du jeu. Les graphismes chatoyants ne sont que la première couche, vitrine d'un véritable musée digital du véhicule avec des explications et anecdotes sur les différentes écuries, dans un écrin chic et de bon goût. Si la tôle je m'en tamponne d'habitude, ici la passion est complètement communicative.
Ajoutons à cela une prise par la main de l'amateur que je suis, avec une explication des mécaniques de conduite progressive, une palanquée d'aides activables selon notre bon désir, et des permis mettant l'emphase sur les différents aspects que peut revêtir un circuit, et vous vous prendrez très vite au jeu. Et même en jouant en facile, on comprendra que la possibilité d'une première place est ténue si l'on ne garde pas en tête les préceptes que l'on nous a inculqué.
Par ailleurs, l'autre aspect qui m'a séduit est l'aspect presque RPG de la campagne proposée. On débloque de nouvelles armes/bolides, dont on modifiera les stats à la volée par enchantements et gemmes (pneus, suspensions, ABS…) afin de s'adapter à l'ennemi que l'on se prépare à vaincre (type de course). C'est alors une véritable envie de s'investir dans les processus qui s'empare du joueur, le poussant à passer de longues minutes dans les multiples menus de customisation.
Et si je n'ai qu'une quarantaine d'heures à mon actif et suis loin d'avoir tout vu, le constat est sans appel : Gran Turismo 7 délivre sa simulation avec maestria, sans qu'aucune ombre ne vienne au tableau (de bord). A l'époque de sa sortie, j'avais lu beaucoup de commentaires parlant d'une surmonétisation du jeu avec des paliers impossibles à atteindre. A cela je réponds : que nenni! Soit les joueurs ne sont pas prêts à prendre le temps qu'il faut pour profiter pleinement de l'expérience, soit le jeu a été patché depuis (y ayant joué un an plus tard). Quoi qu'il en soit, à l'écriture de ces lignes, le jeu est une perle raffinée, pour les amateurs comme pour les curieux. Et avec un tel polish, je compte bien y retourner d'ici peu. Qui sait, peut-être à l'occasion de l'achat d'un PSVR2?