Liberty City est toujours aussi dense et imposante et alors que je pensais l’avoir défrichée de fond en comble durant ma centaine d’heures sur GTA 4, The Ballad of Gay Tony m’a fait passer par un nombre incalculable d’endroits qui m’ont encore paru nouveaux et frais. Avec ses ambiances variées d’un quartier à l’autre, la ville reste un formidable terrain de jeu.


Le gameplay est aussi ouvert que son environnement et permet d’aborder chaque situation de diverses manières, grâce à un cadre riche et cohérent, et des NPC aux réactions crédibles. Il m’est souvent arrivé de tenter quelque chose qui me paraissait cohérent, mais pas forcément géré par le jeu, et le système a souvent su réagir comme je l’espérais.


(La même critique, mais avec des images)
https://ezhaac.com/fragstories/critique-grand-theft-auto-the-ballad-of-gay-tony/


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Avec une bonne douzaine d’heures pour faire le tour des nombreuses missions de la nouvelle campagne, vous passerez par toutes sortes d’employeurs dont les histoires se croisent et se télescopent, sans oublier des cross-over avec l’histoire de Niko et le précédent addon.


Tout ça culmine dans des séquences dantesques qui vont du vol d’hélicoptère au rapt de métro en passant par le kidnapping, avec des fusillades dignes de Heat, du Base Jump, des combats sur les cimes des gratte-ciels et de la destruction massive de forces de l’ordre à coup de AA12.


Et comme un GTA ne serait rien sans une brouette de contenu facultatif, vous pouvez gérer votre club, y briller via des mini-games de danses qui se finissent en chorégraphie géante et embarquer vos conquêtes dans les toilettes pour faire plus ample connaissance.


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Si l’histoire de GTA IV avait parfois de gros temps morts, The Ballad of Gay Tony nous sert une palpitante histoire de mafia, de rivalités et de déchéance, avec des personnages attachants (Tony), bourrés de charisme (le personnage principal, Luis) ou franchement hilarant (Yusuf, son portable en or et son slip). C’est un récit d’amitié et de loyauté, servi par des dialogues exceptionnels qui viennent mettre une nouvelle claque aux fantasmes de rêve américain, sans oublier de foutre quelques tacles au web social, à l’époque où on trouvait encore ça cool.


Une fois de plus, les missions sont entrecoupées d’excellentes cinématiques aux dialogues finement écrits, et les trajets en voiture sont également agrémentés de leur lot de conversations relevées, avec toujours une qualité d’écriture détonante.


Les 2 ou 3 dernières heures sont si intense que j’aurais bien du mal à leur rendre justice : je me suis senti comme dans un gros film d’action interactif où quasiment toutes les scènes seraient jouables, y compris des moments que n’importe quel autre jeu vous aurait servi dans des cutscenes.


Toute la séquence de fin m’a mis du baume au coeur, en plus d’avoir une bande son qui donne la patate, j’avais envie de dire je t’aime à tout le monde et d’aller visiter New York d’urgence.

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le 14 sept. 2010

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Ezhaac

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