Haiku, the Robot par Baron Samedi

Haïku, the robot : Haïku est un petit robot qui n'a pas été infecté par le virus qui a rongé les machines. Il va devoir enquêter dans un vaste monde pour tenter de mettre fin à cette corruption. Dans son périple il rencontrera d'autres robots qui l'aideront et s'interrogeront sur la disparition de l'espèce humaine.

Voilà un Métroïdvania qui a tout compris.

Au travers d'un magnifique pixel art, on va découvrir plusieurs zones du monde de Haïku, toutes différentes et bien distinctes, avec leurs propres identités visuelles, leurs bestiaires et leurs pièges.

Au fur et à mesure de l'exploration on va découvrir de nouvelles capacités ou de nouveaux bonus à implémenter dans la mécanique de notre petit robot. A nous de le customiser en fonction de notre façon de jouer.

La construction du jeu est très maline : progressivement les personnages rencontrés vont donner des marqueurs pour repérer des endroits importants de la cartes : des zones de "téléportation" (ici il s'agit d'un métro qu'on utilise), aux sauvegardes, aux personnages avec lesquels il est possible de discuter ou de commercer, etc.

On avance donc en affrontant les ennemis variés et en récoltant les pièces lâchées lorsqu'ils succombent. Ces pièces servent de monnaie, mais également de pièces de rechange pour se réparer. Ainsi, moyennant quelques morceaux de métal, on peut se "soigner" lorsqu'on le souhaite, ou économiser et aller jusqu'à une sauvegarde pour restaurer sa santé.

La map est grande mais claire, elle permet de se repérer facilement, ainsi que les différentes zones, à l'aide d'un code couleur. Mais pour cela, il faudra néanmoins trouver le terminal qui brouille la carte et le détruire. Ce n'est pas bien sorcier, celui-ci étant signalé par une onde qui se propage lorsqu'on est dans la bonne salle.

Au fil de l'aventure on découvre différents pouvoir donc, on est parfois obligé de retraverser certaines zones, mais l'utilisation maline d'un grappin permet de les traverser à grande vitesse.

La difficulté est bien dosée. L'avant dernier boss est le plus ardu, mais il n'est pas impossible à vaincre (j'ai quand même dû m'y reprendre à 6 ou 7 fois je crois). La musique est sympa, donc passer quelques heures dans ces galeries ne lasse pas.

Le jeu est très soigné sur tous les points, jusqu'aux moindres détails qui rendent le gameplay agréable, sans que le joueur ne rechigne sur le manque de téléporteurs, le manque de soin, etc. Le tout est très équilibré.

Une très belle surprise, un jeu intelligent et très sympa.