Malgré un numéro 4 fort appréciable et renouant en terme d'ambiance avec le premier, 343 industries ne renouvellera pas cette performance.
Préférant une narration éclaté et accompagnant de manière permanente nos héros par une IA d'une débilité sans nom (le coop à 4 est quasi obligatoire), Halo 5 ne décolle jamais. Passer une intro spectaculaire, il faudra attendre plusieurs chapitres pour enfin goûter à un level design bien penser et des missions enfin pas mal (planète genisis et l'antre des élites). Malgré tout, les derniers niveaux se transformeront en gros couloir, ne laissant plus de place à la liberté et se terminant sur un cliffhanger particulièrement honteux. Les nouveautés en termes de gameplay sont intéressantes (le dash entre autre) mais certaines ont une utilité limité (le plongeon en piqué). Et que dire de la jouabilité en dent des scies des véhicules terrestres, où les warthogs et autre mangoustes sont devenus des véhicules à la physique absente et sans saveurs ? Le multijoueurs, sans atteindre ses prédécesseurs, essayent quelques nouveautés mais redonnent plus envie de replonger dans un Titanfall, dont il s'inspire grandement dans son mode warzone (en nettement moins épique et lisible).
Un solo faiblard, un multi trop classique, une histoire bien en dessous de ses prédécesseurs, Halo 5 est le plus faible de la saga depuis des lustres....