Critique N°392 : Un spin-off puissant.

• Située dans le système Epsilon Eridani, Reach est le 2e bastion de l'Humanité après la Terre. L'équipe de Spartan "Noble" est envoyé sur Reach pour découvrir pourquoi une station-relais a été déconnectée, suspectant un sabotage de la part des rebelles. Mais au lieu de rebelles humains, l'équipe Noble tombe sur des Covenants. Va s'en suivre une lutte sans merci pour la survie de Reach.

Et oui, il m’est d’habitude de faire une critique par ordre chronologique de sortie de jeux/films ou albums.
Mais Halo : Reach ce passe avant la saga du MasterChief et fait partie intégrante de son univers, il est donc assez logique que je commence par celui-ci (et ça me permet en parallèle de faire le premier).

Halo c’est une saga qui traverse les époques et les générations, débutant sur la première Xbox jusqu’à la dernière en date avec la Series X/S. Une saga culte aimé principalement pour son univers et son personnage principal : le Major Spartan John-117.
Et c’est la que les choses vont changer, car ici aucun Major en vue, on aura bien des Spartans, mais une équipe de six (dont nous). Mais même si aucun ne vaut notre bon 117, tous auront une profondeur et une certaine écriture.
Jorge, Émile, Carter, Kat, Jun et notre personnage forment l’équipe Noble.
Aucun ne sera mis de côté et chaque joueur pourra s’identifier et s’attacher a un personnage. Chacun aura une histoire et une raison d’être présent sur cette mission. Et même notre perso aura une personnalité, ce qui change de bons nombre de jeux.

Avec une armure entièrement personnalisable (en fonction des niveaux passés, faut pas abuser), le choix du sexe et différentes voix, Halo : Reach fait ce que Fallout 3 et autres jeux oublient souvent, donner vie à notre personnage.
On se sent bien plus investit que si notre personnage (qui s’appellera Six - pour Noble 6) était muet du début à la fin.
Impossible de ne pas s’attacher et de ne pas être triste à la suite des événements et à la conclusion du jeu.

Quelques subtilités de gameplay s’ajouteront. Comme le fait d’avoir des capacités liées à sont armure, jetpack, sprint, carapace etc. Capacités qui se révéleront utiles car les ennemis seront présent en quantité.
J’ai toujours du mal à me faire à l’idée que la saga au Spartan est une des seules où viser est impossible sans les armes le permettant et le sprint n’est pas intégré au super-soldat.
Mais ça n’enlève rien à ce jeu ou cette saga qui se veut toujours aussi épique et bourré d’adrénaline.

Halo : Reach sera le dernier jeu de la saga à avoir été développé par le studio Bungie. Assez rapide mais très intense, une réussite en tout point pour un one-shot qui rappellera ce que Rogue One : A Star Wars Story a réussit à faire plus tard.
Un jeu (film) qui a une fin connu de tous, avec un dénouement attendu mais qui marquera pour sa pertinence.