Si j'écris cette lettre, c'est pour témoigner de mon expérience traumatisante à Poudlard, et de cette année qui ne semble pas en finir. Je m'appelle Harry Potter, et à mon arrivée dans cette école de sorcellerie, j'étais extrêmement impatient de...et bien d'apprendre la sorcellerie.
Mais quelle ne fût pas ma surprise quand, à peine arrivé sur les lieux, l'étrange professeur Dumbledore m'expliquait que je devais déjà aller dans la tour de Gryffondor tout en faisant attention à ne pas mourir dans d'atroces souffrances. Et alors qu'il m'expliquait en quoi le mot Pinçon était incroyable, je me rendais alors compte de l'infernale laideur qui tapissait le visage de chacun des élèves de Poudlard, et donnait l'impression que leur visage avaient fondu.
La journée venait tout juste de commencer que j'étais déjà mort de fatigue à avoir couru partout, ayant dû, pour récupérer ma chouette Hedwige, sauter de plate-forme en plate-forme tout en récupérant les plumes arrachés de la main de Malfoy, un élève de Serpentard. À peine avais je récupéré mon animal que j'étais déjà appelé à aller en cours, épaulé par celui qui allait devenir mon meilleur ami : Ronald Wisley, souffrant malheureusement lui aussi du syndrome du visage fondu. Les couloirs de Poudlard résonnaient d'un profond silence pesant, et même si la présence d'escargots géants à la bave acide semblaient confirmer les craintes (ou les espérances ?) de Dumbledore, il y avait une chose que j'ai fini par craindre par dessus tout dans cette école.
Les anneaux. Au moment même où j'enfourchais mon balai pour ma première leçon de vol, ils apparurent devant moi.
Si ces choses ne sont pas des créations lucifériennes simplement conçus dans le but de rendre fou même l'homme le plus sain d'esprit, alors je suis déjà immergé dans les entrailles de la folie. Le nombre d'anneaux ne cessaient d'augmenter, toujours plus difficiles et fourbes, et même durant mes matchs de Quidditch, ils revenaient me hanter tels des spectres vacillants.
Et la journée n'était toujours pas fini ! Et ce fût ainsi pendant ce qui me paru durer une éternité, à enchaîner les cours, les plate-forme improbables, à supporter le visage et la voix effrayantes de mes congénères, et à affronter les forces du mal. Un simple retrait à la banque devenait prétexte aux plus grandes folies, et je ne saurai dire comment pareil mécanisme de chariot de mine pouvait tenir sous une banque.
Désormais, je ne tiens plus qu'à une chose :
rentrer chez moi, pour redevenir assujetti par ma molduerie, vaquer à mes occupations d'enfant, et ne plus jamais toucher une baguette magique.
J'espère que quand la presse recevra ce journal, le monde sera alors conscient des enjeux terribles qui pèse sur cette école, et des risques encourus à y aller.
Je vais désormais le mettre en lieu sûr, dans l'espoir que, si je survis à ma première année scolaire, je viendrai... Oh, mon Dieu ! J'entends des bruits étranges dans les couloirs... Serait-ce les frères Wisley-Tête-Fondu qui me cherche pour récupérer mes dragées ??
Oh mon Dieu, c'est Hagrid... Il approche. C'en est fini de moi...