Harry Potter et la chambre des secrets sortie sur toutes les consoles de l’époque est un jeu qui semble, mine de rien, assez connu par tous ! Il s’agit d’un jeu de plate-forme/aventure à la troisième personne dans lequel on incarne le jeune Harry Potter.
Ce qui frappe d’abord le jeune joueur, c’est que c’est joli comme tout ! L’aventure débute au Terrier qui est un environnement franchement accueillant dans le jeu avec des couleurs chatoyantes et une superbe musique dont nous reparlerons. On nous enseigne quelques mécaniques et une espère de mini-jeu inutile auquel on n’entendra plus jamais parler : le lancer de gnome.
Quelques problèmes du jeu apparaissent : les cinématiques sont quasiment inexistantes, enfin si … Enfin non. Disons qu’il y a un plan sur quelques choses et la douce voix du narrateur (le mec est là depuis le premier sur ps1, c’est dire !) nous explique keskispasse. C’est balo, on voudrait bien voir ! Arrivé au chemin de traverse, enfin dans la boutique des objets creepy où l’on peut enfin voir le père Malefoie (lisez comme c’est écrit svp). Les personnages sont nommés à la française, ainsi vous rencontrerez Gilderoi, Hermione Grangé et bien évidemment le petit Malefoie. A partir de ce moment, le jeu devient assez difficile : caméra peu conciliante, ennemis qui font très mal… Le chemin de traverse a une superbe musique mais la plupart des magasins nous sont fermés ou ne servent à rien. C’est balo encore une fois.
Nous voilà dans le jardin de Poudlard où vous verrez à quel point le jeu peut-être dur pour un enfant… Je n’en dis pas plus. Enfin le château, Il est beau le château ! Encore une fois, une pléthore de salle sont fermés et ce n’est pas parce que vous avez acheté le sort Alhomora (orthographe ?) que vous pourrez tout explorer ! Non non non ! Non seulement le sort coute 100 dragées (sois le max et d’ailleurs bonne chance pour avoir les 100 puisque chaque fois que vous vous faites touchés, vous perdez 5 dragées qui disparaissent très très vite !) mais en plus il ne permet d’ouvrir que 2 pauvres coffres et une porte.
A partir de là, on suit à la lettre l’intrigue du film : Hermione nous annonce qu’elle sait que la chambre des secrets existent alors que personne, PERSONNE, n’en a parlé dans le jeu et c’est l’aventure. On alterne les cours et les matchs de Quidditch le jour et les virées nocturnes la nuit. Les cours sont en fait un parcours au bout duquel il y a un sort et les matchs de Quidditch se ressemblent tous. Les virées nocturnes sont très stressantes notamment à cause des préfets qui sont presque impossible à esquiver (ils vous enlèvent des points, ces enfoirés) et il y a quelques passages qui m’ont fait ragequit : l’ascension de la réserve de la bibliothèque qui est lente et rageante.
En relisant mon résumé, j’ai le sentiment d’avoir descendu le jeu ; pourtant qu’est-ce que je l’aime. Il y a un véritable charme qui émane des graphismes chatoyants et de la musique qui est réellement un délice, elle participe grandement à l’ambiance du jeu. Pourdlard, est jouissif à explorer la première fois bien qu’il soit assez court : il y a des passages secrets, des coffres partout… L’intro du jeu est ultra badass aussi ! Bref peut-être un peu dur pour le public auquel il est destiné, il reste un jeu agréable à jouer avec une ambiance magique. Ne laissez pas ce jeu à la cave donc, ni au grenier !