Headlander !
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le 29 déc. 2017
Headlander est le dernier jeu de Double Fine Productions à qui l'on doit entre autres les excellents Broken Age et Psychonauts. Ils nous proposent donc un nouveau jeu un peu barré et qui fera plaisir aux amateurs des années 70. Dans Headlander, on incarne une tête qui doit se connecter à des hôtes robotiques afin de sauver ce qu'il reste de l'humanité. Le tout est mélangé avec un humour particulièrement drôle et bien pensé.
Headlander s'avère assez marrant dès les premiers instants de prise en main. On comprend vite que le délire années 70's sera assumé jusqu'au bout par les développeurs. Il faut donc s'attendre à découvrir tous types de rencontres originales et dont on pourra prendre possession afin d'avancer dans l'histoire. En plus de sa partie solo assez longue et progressive, Headlander nous propose aussi des quêtes secondaires là aussi drôles et qui ont le mérite de casser un peu la monotonie du jeu. Il faudra par exemple aller retrouver un chien perdu dans la station et le ramener à son maitre.
Un bel hommage aux années 70 avec pas mal de références
Headlander se découpe en plusieurs phases, il faudra d'abord résoudre des énigmes simples comme de trouver la bonne position pour des satellites. Il faudra ensuite aller chercher le bon robot pour accéder à des endroits particuliers qui correspond à la couleur dudit robot. Le gameplay est simple mais rudement efficace, on dirige la tête et on peut enlever la tête d'un robot pour en prendre le contrôle. Chaque robot dispose d'une barre de vie et si notre robot se fait détruire, on pourra s'enfuir et chercher un autre hôte avec la tête. La partie n'est perdue que si notre tête est détruite.
Une fois connecté à notre hôte on récupère ses spécificités comme des tirs multiples, une plus grande endurance ou une résistance aux éclairs par exemple. Il faudra bien choisir son type de robot pour pouvoir avancer dans le jeu. Notre tête n'est pas en reste, elle pourra développer des pouvoirs plus grands lorsque l'on trouvera des bornes d'upgrades. On pourra ainsi améliorer notre vitalité, le pouvoir de nos coups et bien d'autres compétences ayant un impact direct sur le gameplay. Il faudra d'ailleurs parfois se séparer de nos corps pour pouvoir accéder à des zones spéciales.
Il ne manque plus qu'un robot alcoolique et on est bons!
Au niveau de la réalisation, Headlander est plutôt réussi avec de beaux effets et une fluidité à toute épreuve sur une machine convenable. Le style graphique est très coloré ce qui tranche avec les autres jeux du genre s'inspirant plus que Dark Souls que d'Austin powers! La maniabilité est en revanche un poil perfectible. on a souvent du mal à bien viser avec une gestion des rebonds qui rendrait fou même les pros de Bust-a-Move. Les ennemis n'ont pas ce problème et ils visent à la perfection après un petit temps de latence, frustrant.
Headlander dispose d'une durée de vie conséquente avec pas mal de zones à explorer et pas mal de challenges et autres zones secrètes à découvrir. Si on souhaite le terminer, il faudra compter environ 7-8 heures car il arrive souvent que l'on doive faire quelques allers-retours chronophages. Les énigmes et les zones à explorer sont assez claires et on ne reste jamais bloqué trop longtemps dans un seul et même ensemble de salles. Le jeu commence assez vite à devenir monotone malgré la bonne gestion de découverte des différents pouvoirs.
Bon il se termine quand le jeu?
Headlander fait malheureusement trop trainer les débats sur la fin. Parfois un jeu trop long peut-être plus problématique qu'un jeu trop buggé. On se demande assez souvent si on la véritable volonté de terminer le jeu. On passe les dernières heures à s'exaspérer et se demander ce qui est passé par la tête des développeurs lorsqu'ils ont imaginé ce final. Une fois la bonne dose de LSD initiale passée, il ne reste plus qu'un pastiche d'un film de science fiction des années 70. Il y avait surement bien mieux à faire à mon avis.
Headlander est un bon jeu, c'est une évidence! Malheureusement il souffre de pas mal de soucis qui font que l'on a pas forcément envie de le terminer. Le délire est planant et le gameplay bien rodé fait son effet pendant 4-5 heures. Sur le fin, le jeu tourne en rond et on a plus l'impression de subir le jeu. C'est dommage mais on passe tout de même de bons moments et je vous conseille donc tout de même l'achat mais en soldes.
Créée
le 27 août 2016
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