Editeur OK Campagne Bof
Highfleet avait tous les bons ingrédients pour être un excellent jeu. Malheureusement il ne réussit qu'a moitié.La partie bataille et construction de vaisseau sont très bien réalisées. Les créatifs...
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le 3 janv. 2024
Je manœuvre habilement l’appareil. Le dogfight se passe mieux que prévu. Un appareil neutralisé avant son décollage, un autre lourdement endommagé. L’accrochage devrait être rapide. Le ballet sur un plan 2D est élégant. L’appareil, défiant la gravité, virevolte au milieu de la déferlante de 37mm et de missiles. Un tir de 150 arrache un panneau de blindage, mais rien de grave. Le carburant commence à manquer. Je fais battre en retraite le Navarrin, immédiatement remplacé par un Gladiator de réserve. Une dizaine de secondes plus tard, le dernier appareil hostile décroche, deux de ses réacteurs détruits par une salve bien ajustée. Sa course s’arrête dans une dépression rocheuse. Voila. Je peux récupérer du carburant, sauver quelques membres d’équipages hagard, prisonnier des carcasses d’acier, et foncer me poser dans la ville la plus proche afin de revendre les quelques matériaux récupérés. Une guerre coute cher après tout…
Une communication radio ennemie… Hum, elles sont cryptées maintenant. Peut-être aurais-je dû trouver des clés de décryptages plus tôt... Rien à réparer, parfait, c’est toujours du temps de gagner. Maintenant, décollage et cap plein nord. Contact radar au nord-est… L’ELINT commence à paniquer. Le général Pyotr me signale qu’il serait de bon ton de désactiver mes radars. Rapidement. Dédaigneusement, je rejette son conseil. Après tout, c’est prendre le risque de tomber nez à nez avec l’ennemi.
Un contact. Rouge. Un deuxième, puis un troisième. Qu’est-ce que… C’est rapide. Trop rapide. Missiles tactiques. Une vague entière. Un Lightning est abattu. Nouveaux contacts, même direction, un escadron entier de chasseurs longues portée. Une frappe précise neutralise le radar de mon vaisseau amiral. Le gros des emmerdes a l’air d’être pas… Strike group. Je ne pourrais pas l’éviter. Tant pis, je vais devoir attaquer. Uniquement des croiseurs lourds. Hum… Je la sens mal mais ça va être l’occasion de tester mon cuirassé. Rapidement, mes léger et moyens sont annihilé par la puissance de feu des appareils ennemies.
Le Sevastopol, mon vaisseau amiral, entre dans la zone de combat. Au bout de deux minutes d’affrontement acharnés, le dernier hostile est abattu, rencontrant son destin dans un splendide flamboiement pyrotechnique. A par le Sev, il ne me reste plus que deux vaisseaux logistiques. Mes stocks de munitions et de fuel sont au plus bas, et mon seul vaisseau de combat est endommagé. Je dois vite… Non mais ce n’est pas vrais, un nouvel escadron hostile ! Encore un strike group ?! Comme attendu l’affrontement se passe très mal. Les réservoirs de carburant du Sevastopol sont touchés. Un vaisseau ennemi s’embrase, touché par une salve de 130mm. Les générateurs lâchent. Je contemple mon vaisseau ramené à la réalité de la gravité, percuter le sol. Une guerre s’achève dans une monumentale explosion.
Je contemple l’écran me donnant le choix entre retenter cet affrontement, sachant mes chances de victoire nulles, ou de déclarer un game-over et amasser des points pour la prochaine partie. J’opte pour la deuxième solution.
Je réfléchi à ce qui à ce qui a conduit à ce fiasco. Mon contrôle des vaisseaux ? Peut-être. Ma gestion des munitions ? Possible. Ma gestion du radar et de l’interception des communications ? Plus que certain. Reprenons depuis le début…
Je devrais sélectionner une flotte plus équilibrée, sans claquer toute mes ressources dès cet écran. Je me suis fait déjà avoir une fois, je préfèrerais éviter de devoir vendre des vaisseaux pour acheter du carburant dès les premiers passages en ville. Fait. Deux Lightnings, et un Skylark pour augmenter ma capacité de projection. Lancement de la partie.
Bien, maintenant, qu’est ce qu’il a d’intéressant à voir en ravitaillement ? Ces munitions semblent intéressantes. 100mm, explosion de proximité. Essayons. Elles coûtent cher, mais finir un combat plus vite et sans trop de casses, c’est potentiellement un bon plan. Maintenant, décollage.
Je dois rencontrer un Tarkan, un chef de guerre local au nord-ouest d’Ur. A vue de nez, Kushan doit être le lieu de l’entrevue. J’ordonne le décollage de la flotte. Pas de contact radar. J’envoie un escadron de Lightning. Ils devraient être suffisant pour neutraliser cette garnison. Ils ne verront rien venir... Victoire. Ces obus de 100 à détonateur de proximités été redoutable. En moins de dix secondes de combats, un seul de mes appareils parvient à en neutraliser deux. Tout se passe bien, pas d’alerte enclenchée, pas le moindre dommage encaissé. Parfait, pas besoin de risquer de les amocher pendant un atterrissage foireux en manuel. Je sauve des rescapés et récupère une clé de décryptage, on va éviter les bourdes de la dernière fois, tant pis pour la sécurisation du carburant.
A Kushan, j’entre en contact avec Sarif Khan, un Elaim. Il accepte de me rejoindre. Parfait. Un allié de plus. Prochain objectif, une ville. Une base de renseignement ennemi me révèle l’itinéraire d’un vaisseau de transport devant arriver d’ici quelques heures dans une ville au nord-est. Des communication radios, interceptées quelques minutes plus tard, me confirment ce déploiement. J’envoie mes intercepteurs. Jackpot. Comme prévu, l’affrontement est rapide, brutal. Le résultat, un impressionnant butin. De quoi financer l’effort de guerre et renflouer mes caisses. Maintenant, plein nord.
Une trentaine de minutes plus tard, après plusieurs raids astucieux, d’autres Tarkans m’ont rejoint. Ma flotte, autrefois faiblarde, commence à ressembler à quelque chose. Je passe de cité en cité, profitant ci et là de prix avantageux pour le carburant, de réparations bon marchés et de quelques soldats de fortune, près à mourir pour ma cause en échange de monnaies sonnantes et trébuchantes. Toujours en mouvement, je ne reste jamais trop longtemps au même endroit, afin de ne pas attirer l’attention de l’armée rebelle. Mes troupes fatiguent, mais elles tiendront bien un peu plus longtemps. Grace à 2 autres clés de décryptage, j’ai pu trianguler les positions de deux strike groups et passer, en serrant les dents, leur périmètre de surveillance en passant mes radars en furtif. Bien, ça commence à rentrer. Plus que quelques étapes, et peut être que Khiva, mon objectif, verra flotter au-dessus de ses rue ma flotte prête à venger l’immolation de la capitale impériale.
Ou, plus probablement, la mutinerie d’une flotte épuisée à un moment critique…
Reprenons depuis le début…
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Créée
le 30 sept. 2022
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