Les premiers GTA lorsqu'ils étaient vus de dessus avaient limite un côté cartoon par le fait qu'on ne voyait pas très bien ce qu'il s'y passait et ça rendait l'expérience de jeu sympa.
C'est un peu ce genre d'atmosphère que Hotline Miami cherche à retranscrire par des petites sessions courtes et violentes dans lesquelles on doit assassiner un maximum de mobs dans un tout petit espace. Vous devez alors choisir entre les armes à feu (pratiques pour tuer de loin, faisant un max de dégâts mais alertant les ennemis) ou les bons vieilles armes blanche (silencieuses, pratiques en corps à corps, mais totalement inefficaces si vous êtes grillé) afin de nettoyer un tableaux de mobs ayant un pattern à moitié prévisible : 80% du temps ils feront la même chose mais cela leur arrive de s'éloigner de leur route habituelle ce qui peut être à votre avantage ou votre désavantage selon ce que vous avez prévu.
On a droit à un jeu nerveux dans lequel on recommence sans arrêt les parties au grès des morts super nombreuses tant le moindre faux pas peut-être fatal. Même si le jeu n'est pas long il faut pas mal d'essais avant de réussir à buter tout le monde de façon parfaite... mais y arriver procure une certaine jouissances notamment le fait d'arriver dans le dos d'un mob et de lui éclater la tête en mode "surprise motherfucker."
La tagline du jeu étant plus ou moins "êtes vous heureux de tuer des gens ?" Et le scénario global se base un peu là dessus : une histoire en mode American Psycho ou notre personnage hallucine plusieurs fois et reçoit ses ordres de mission de coup de fils mystèrieux. S'il y a l'effort d'une véritable narration (avec un plot final qui semble donner des cles pour comprendre l'histoire mais n'explique pas vraiment tout) celle-ci souligne sa vacuité, son côté cliché et sa propre gratuité : "on est avant tout là pour éclater des gens et c'est ce qui nous importe non ?"
Mention spéciale à la bande son qui fut en partie connue pour s'inspirer de la scène synthwave indépendante. (Le jeu s'appuyant sur une ambiance de sud des États-Unis des 80's à la GTA Vice City.)
Ha et merci à la fin alternative qui peut se débloquer sans refaire le jeu en intégralité, aux missions bonus et autres goodies à débloquer qui permettent une bien plus longue expérience de jeu. Bon, ça + MadWorld que j'avais fait le mois dernier... faut que j'arrête avec les jeux bourrins moi.