I Am Alive
6.4
I Am Alive

Jeu de Ubisoft Shanghai et Ubisoft (2012PC)

Sur Linux. Si le jeu n’est pas disponible nativement sur Linux, grâce à Steam et sa version Proton, il m’est possible de lancer les jeux Windaube sur ma distribution. C’est bien pratique. De tous les jeux que j’ai testés, seul Skyrim plantait à la fermeture. Pour tout le reste, c’est stable.


Je ne sais pourquoi j’ai choisi ce jeu, peut-être pour son côté survivaliste dans un monde post-apocalyptique. Je me souviens avoir lu pas mal de critique sur les différents sites, dont la plupart étaient élogieux. Ni une, ni deux, j’ai succombé aux soldes d’hiver.


Depuis le mois de janvier, je passe mon temps sur The forest qui est excellent. Je voulais faire une pause et c’était l’occasion de tester mes nouveautés.


Si j’ai été emballé dès le début, j’ai été aussi très frustré dès le départ. Moi qui aime jouer les acrobates, je tambourinais sur la touche alloué aux sauts et je maugréais de voir ce personnage refuser tout mouvement. J’avais beau retourner dans le menu de configuration des touches, ça ne changeait rien. Et puis, je me suis retrouvé sur le pont à bord d’une crevasse. Miracle de la vie, j’ai eu le droit au message d’aide m’indiquant de sauter. En fait, on ne peut effectuer que les sauts là où il est obligatoire d’avancer.


L’interaction avec les décors est nulle = pas de fouille, pas de destruction. Tout a été simplifié. Ainsi les objets sont lumineux, il est donc quasiment impossible de les rater. Le ramassage se fait juste en passant dessus, un peu à la mode ancienne. Même dans Tomb Raider de 1996, il fallait se baisser. Les programmeurs sont radins. Sur une zone à explorer, on peut compter sur les doigts de la main les objets à prendre. Pire dans cela, on commence le jeu avec un pistolet vide, mais lorsque l’on trouve enfin de quoi le remplir, c’est une seule balle.
Tout est incohérence. Dans un monde poussiéreux et vide, ma plus grande découverte fut une salade de fruits !!!


En gros, tout ce que l’on trouve, ne nous servira pas à nous, mais aux PNJ que l’on doit sauver. Ils sont vingt. Le premier, c’est assez marrant. Il pisse le sang et il lui faut une trousse médicale que l’on trouve cinquante mètres avant en plein milieu d’une rue. Ils ne se sont pas foulés. Ça aurait pu être une mini-quête, car les ambulances garées sont nombreuses.


On va faire une vive comparaison. Fallout 3 est un monde ouvert, à la map gigantesque (aussi bien à la surface que dans ses lignes de métro), sorti en 2008. Quatre années plus tard, I am alive est un jeu de couloirs, où le chemin est tracé. Histoire de rallonger la durée, on vous fait faire des détours. Même le reboot Tomb Raider en 2013, nous proposait un univers – certes linéaire – mais sans ces étroitesses.


La jauge d’endurance est mal ajustée. Depuis quand on consomme de l’énergie quand on ne bouge pas sur une échelle ? Non mais ? En soi, je trouve toujours génial d’économiser sa force, mais ici, c’est très mal exploiter. Donc, pour faire simple. La jauge blanche est celle de l’endurance. Dès que l’on effectue des actions, elle diminue. OK, jusque-là tout va bien. Sauf qu’une fois arrivée à zéro, la jauge rouge diminue, sans effet sur le personnage. En gros, pas de perte d’équilibre, pas de claudication… Sauf que si on l’utilise cette jauge, on nous pénalise par la perte d’endurance par la suite, car la blanche est diminué de 3/4 !!!


Au bout d’une bonne heure de jeu, j’ai eu le malheur de revenir en arrière, enfin là où il est possible de revenir. Du coup, lorsque je poursuis Mary, le conteneur qui me permet de prendre appui pour escalader le grillage a disparu. Le comble dans tout cela, c’est son système de sauvegarde archaïque qui se fait par chek point. Donc, je ne peux pas relancer ma partie pour éviter ce bug et je reste coincé. S’en est trop, je le désinstalle et me maudis de ne pas l’avoir essayé plus tôt pour me faire rembourser.


Les + :



  • → L’ambiance post-apocalyptique soignée. Tout est gris, sans couleur.

  • → L’immersion dès la première seconde.


Les - :



  • → Monde cloisonné.

  • → Pas d’interaction avec l’environnement.

  • → Les combats sous forme de QTE.

  • → Tout a été simplifié à l’extrême.

  • → Le système de sauvegarde archaïque.

  • → La linéarité.

  • → La jauge d’endurance mal conçue.

Dktango
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le 17 févr. 2019

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