Oui, s'il n'en fallait garder qu'un seul,sans hésiter, je les jèterais tous, tous ces jeux qui ont fait mes délices, les "Monkey Island", les "Grim Fandango", les "Blackwell", les "Maniac Mansion", les "Day of the tentacle", les "Machinarium". Je jèterais même "The dig" et je garderais celui-ci. Imaginez-vous ce que cela implique ?
C'est Lucasart à son meilleur. Les énigmes, les décors, les répliques cinglantes, et l'esprit Indy, tout est là. Et pour affronter quoi ? La plus grande de toutes les légendes de l'archéologie, bien sûr : l'Atlantide, pas moins. Et l'on n'est pas déçu du voyage. Il y a des nazis, des retournements de situation haletants, des allusions aux autres opus.
La taille de l'aventure est gigantesque, et ne croyez pas que vous avez fini une fois arrivé au royaume souterrain : au contraire, les énigmes les plus retorses vous y attendent. Et moi qui suis plutôt patient et persistant, j'avoue avoir craqué sur un des puzzles de la fin, tellement je voulais savoir le dénouement de cette histoire.
Pour autant, ici, Ron Gilbert a bien dosé la difficulté. La formule des énigmes dans différentes parties du monde, mais à faire dans un ordre bien précis, est classique mais marche bien mieux que dans le drôle mais très frustrant Monkey Island 2.
Un bonheur de tous les instants pour tous les fans de pointer-cliquer.