inFamous par Hugo Polo

(Je me permet de remettre ma critique écrite depuis un ancien compte sur le site, n'ayant plus accès, je copie-colle le contenu)

Que dire de “Infamous”, du studio Sucker Punch sorti sur nos PS3 en mai 2009 …?
Et bien pour tout vous dire ma première session de jeu fut laborieuse… Je ne me suis pas du tout senti happé par l’univers! Le gameplay met du temps à se dévoiler et soyons honnêtes les premières heures de jeu ne sont pas des plus intéressantes et gratifiantes; nous forçant à subir la mise en place du scénario et l’apprentissage des mécanismes de jeu via des tutoriels inintéressants qui sont pourtant bien emmenés durant la narration. La direction artistique ne m’a pas touché, pourtant, sur le papier, le voyage dans cet univers sombre me semblait valoir lle détour. Le personnage principal manque de charme, les protagonistes secondaires sans vraiment de poids à l’histoire et la répétitivité des missions / sous-missions devient assez affligeante lorsqu’on veut persévérer à avancer dans l’intrigue.
Cette recette m’a rappeler mon expérience dépressive avec “Assassin’s Creed” (Ubisoft, 2007).

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DUR le premier contact…!

Alors pourquoi se pencher sur ce titre?
Et bien figurez-vous que malgré les quelques lacunes du soft (les escalades pour atteindre le sommet de l’immeuble sont les moments me poussaient à vouloir éteindre la console… on grimpe tout le temps dans ce jeu!!), le déblocage des différents pouvoirs m’ont donné envie de continuer à découvrir l’aventure et la gravité bizarre qui semble affecter QUE Cole lors de ses déplacements aériens m’ont irrités. L’exploration, la recherche des “collectables”, les trophées PSN qui sont faciles à obtenir (Platine = grosse source de motivation pour moi) et le gameplay qui s’étoffe progressivement trouvent un équilibre et m’ont motivés à finir le jeu… à deux reprises… avec 5 ans de repos entre les deux parties distinctes... Oui car nous avons la possibilité de choisir son alignement (bon ou mauvais) qui vient allonger la durée de vie du jeu au dépens d’une deuxième session de jeu si l’on souhaite connaître le déroulement de l’histoire avec l’alignement opposé. Donc prévoyez du temps car ce n’est clairement pas un jeu qui se fini rapidement malgré les apparences.
La force du jeu n’est clairement pas dans son scénario, ni l’histoire intrinsèque des personnages, mais tout le fun provient du plaisir du système de combat qui est très “user-friendly”. Pouvoir provoquer le chaos dans les rues d’Empire City donne une note de satisfaction. Plus la vague d’ennemis est grosse plus on se lâche avec le panel de possibilités offertes et débloquées. Ai-je parlé de la liste de “Cascades” à effectuer pour remporter plus d’xp? Non?! Sans trop m’attarder sur ce point, celà donne quelques idées de combinaison de pouvoirs bien sympas et nous pousse à être créatifs durant les affrontements!

Le jeu sandbox de Sucker Punch n’offre sans doute pas un challenge énorme, on se laisse emporter facilement par la linéarité de l’histoire et je pense que ce jeu ne correspond pas à tout le monde. Il faut avoir le feeling avec ce jeu, et oser dépasser la première partie du jeu où tout se met en place avant de vous lâcher dans la ville.
Durant vos parties n’essayez pas de finir le jeu aussi vite que possible en suivant la trame principale, laissez vous le temps de flâner dans les rues (il y a rien à voir mais bon…), de partir à la recherche des “collectables” et de vous faire surprendre par une vague d’ennemis au coin de la rue. Je pense que l’expérience de jeu à été bâtie pour l’engager de la sorte.
Sorti en 2009, trainant avec lui certaines lourdeurs de l’époque, d’une license auquel je ne savais pas quoi m’attendre, s’est révélé divertissant à jouer et terminé à deux reprises (non, il ne sera plus jamais lu par ma console…).