Background débile au possible : vous vous faites enlever par des martiens qui vous donnent des croquettes en guise de repas. Ce qu'ils vous demandent, c'est de concevoir et d'assembler des engins avec pour matière première des blocks, et pour outils des tapis roulants, des capteurs, des plaques de pressions, bref, tous les outils nécessaires au bon fonctionnement d'une chaîne de production.
Je le trouve bien plus fun à jouer qu'un Factorio, ce dernier étant plus laborieux et d'un rythme plus lent. Là ou factorio demande, à l'image d'un jeu de gestion, une gestion des stocks assez poussée, infinifactory joue bien plus sur la synchronisation et la coordination. Je ne me suis jamais ennuyé sur ce dernier, alors que factorio avait fini par ma lasser.
Le jeu en lui même, par contre, nécessite de connecter ses neurones, d'avoir un bon sens de l'optimisation. Prise de tête ? Il ne l'est pas. Ce jeu est bien d'avantage basé sur de l'expérimentation que sur des énigmes à résoudre. On essaie, on voit ce qui se passe, on modifie, on réessaie.
Vous alternerez deux phases de jeu : La phase active, de construction, et la seconde phase, passive, de mise en marche du système. Si votre système déconne à l'usage, vous pouvez améliorer et relancer sa mise en marche de zéro.
Il n'y a pas à dire, la prise en main est très simple, et la résolution des tableaux est fun et gratifiante ! Certains tableaux sont complexes et nécessitent d'être méthodique pour pouvoir mener à bien ses missions. On ne voit pas le temps passer.
Truffé d'humour noir, à la manière d'un Portal, le joueur va évoluer au sein de la base de martiens tout en découvrant les horreurs qu'ont subi les autres humains captifs.
Dans la catégorie puzzle games, ce jeu rejoint Portal dans le clan très sélect des must-have !