La base de la base (copyright Harry)
C'est assez étrange. Quand j'ai de bons souvenirs d'un jeu PlayStation, en général je le réessaie 5 minutes et en ressort traumatisé par l'aliasing, les 25 fps et le clipping.
Bon là j'avais vraiment envie de le réessayer celui-là, lui même que j'avais acheté début 2001 alors que j'avais déjà une PS2. Ouais je jouais à ISS Pro Evo 2 sur ma PS2, sur une console à 3000 balles à l'agonie (rappel : famine). Un jeu PS reconnu comme parfait ou presque par la presse de l'époque et en particulier par les super copains virtuels de mes 15 ans, j'ai nommé la rédac de Joypad.
Je m'en souviens bien, ils avaient paraphrasé "Le meilleur jeu de tous les temps". Putain ce que je suis d'accord aujourd'hui. Non seulement j'ai repris mes marques immédiatement alors que je n'y avais pas joué depuis presque 10 ans, mais on peut aujourd'hui se rendre compte de l'impact qu'il a eu sur cette merveille qu'est devenu Fifa.
La défense avec la croix et le carré, le cancel, les boutons pour le 1-2, les boutons pour le lob, les tendances offensives et défensives (vous savez le truc en dessous du nom du joueur contrôlé sous forme de cases), et surtout un jeu qui est basé sur le VRAI football. C'est à dire qu'on ne se pose pas de questions, ce qu'on a à l'écran c'est du football, on n'a pas à se dire "ah oui dans ce jeu fait jouer de telle manière !", non. Le feeling des joueurs est naturel, la balle bouge comme il faut, l'I.A se débrouille bien aussi mine de rien, et les matchs sont passionnants.
En 2011, jouer à ISS Pro Evo 2 n'est pas une hérésie, c'est même toujours un vrai plaisir, même pas qu'un plaisir nostalgique d'ailleurs, un vrai bon moment de jeu vidéo. Installé sur PSP via quelques tweaks on a juste le meilleur jeu de foot de la portable de Sony.
Les seuls à avoir approché cette qualité depuis 10 ans restent pour moi PES5 et Fifa 11. Autant dire deux monuments eux-aussi.
En tout cas chapeau à Konami, vous étiez mes dieux et si seulement à l'époque on avait pu avoir un compteur de temps de jeu, je pense que la France saurait aujourd'hui que j'y suis resté plus qu'il n'en faut pour être objectif.