James Bond 007: The Duel
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James Bond 007: The Duel

Jeu de The Kremlin et Domark Software (1993Mega Drive)

Bon sang, je n'avais pas noté ce jeu alors qu'il fait partie de ma défunte collection de cartouches Sega Megadrive ?! Qu'à cela ne tienne !

Le seul titre de la saga James Bond auquel j'ai joué entièrement (je ne possédais pas de Nintendo 64 pour Goldeneye) et c'était marrant d'incarner l'agent secret au service de Sa Majesté entre deux parties de Sonic ou bien de Jungle Strike.

La mission de James consiste à infiltrer une île, occupée par des terroristes, à l'aide d'un jetpack, puis de neutraliser les ennemis, sauver les jolies blondes prises en otage et déposer une bombe pour faire sauter le niveau parcouru.
Malgré un scénario très basique, les choses ne vont pas s'avérer aussi simples : les ennemis, malgré leur intelligence artificielle limitée (leur champ de vision est assez bas), peuvent éliminer Bond en peu de temps. Les munitions ne sont pas nombreuses (trois grenades, une dizaine de balles) et ce sont sur les corps des terroristes qu'il faut les récupérer. L'axe principal du titre se place sur les phases de plate-forme, auxquelles il faudra jauger ses sauts avec attention, et ce malgré l'imprécision des contrôles (les acrobaties grotesques de 007 pour un simple saut).

La particularité de ce jeu, c'est sa musique, très entraînante et bien conçue pour coller au genre, donnant une atmosphère très années 80 par le son en MIDI, mais tout à fait réussie. D'autre part, The Duel n'est pas tiré d'un roman de Ian Fleming ni d'un film en particulier, bien que Timothy Dalton fasse la jaquette). On retrouve tout de même Jaws, May Day et Oddjob qui, si on s'approche trop d'eux, transforment James Bond en compote pour requins.

Le nombre de niveaux est quelque peu faible (cinq), mais avec la difficulté plus haute que la moyenne, le challenge est honorable. Le plaisir de jouer l'agent pas si secret le plus célèbre au monde persiste et la bande-son enjolive le tout pour donner un titre qui, malgré des contrôles légèrement lents, peut figurer dans le catalogue de tout possesseur de Sega Megadrive (ou de collectionneur de l'anthologie James Bond).
Slade
7
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le 11 août 2011

Critique lue 580 fois

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