Journey par Ludovic Stoecklin
Pas de besoin d'écrire une critique très élaborée pour expliquer ce que j'ai ressenti en jouant à Journey d'une part parce que c'est un jeu auquel il faut jouer pour se rendre compte de son potentiel et de ce qu'il va vous apporter, et d'autre part, parce que je vais avoir dû mal à mettre des mots sur cette petite expérience.
Si le jeu offre déjà en solo une fabuleuse aventure que ce soit grâce à son ambiance, son esthétique enchanteresse ou ses musiques époustouflantes, le plaisir est décuplé lorsqu'en traversant un désert ne décelant pas une âme qui vive, nous tombons par hasard sur quelqu'un. Est-ce un mirage, un peu méfiant on s'approche, et on se rend compte que le pauvre a l'air au moins aussi perdu que nous, et l'idée d'affronter cette nature peu commode semble plus rassurante en présence d'un compagnon, alors après avoir échangé quelques courtoisies grâce à une seule et unique touche, on décide de s'entraider et voir ce que nous réserve cette histoire.
Et c'est là que j'ai trouvé le principe grandiose, cette façon d'introduire un parfait inconnu dans notre univers, auquel on se rattache, qui donne à notre acolyte un côté très attachant tout le long, on traverse les épreuves qui se dressent devant nous, on panique quand on se perd de vue quelques instants, et surtout on s'amuse énormément,.
En 2011 Portal 2 frappait un grand coup à peu près à la même période, un an plus tard thatgamecompany propose un jeu d'une qualité équivalente, je n'avais personnellement rien ressenti de tel en jouant à un jeu depuis Shadow of the Colossus ou Red Dead Redemption peut être dans un registre différent. Bref, Journey, c'est un voyage envoutant, onirique, bouleversant, enivrant, séduisant, à ne rater sous aucun prétexte !