La silhouette se tient face au soleil aveuglant.
Il erre sans but. Il voit au loin une promesse d'existence, un objectif.
Le périple peut commencer.
Il court dans le sable, vole, l'écharpe au vent.
Il apprend à connaître sa civilisation et cherche ses origines.
Il est seul dans l'immensité du désert. Puis on le rejoins.
Son compagnon le soulage de sa solitude et apporte un peu d'espoir à la silhouette en lui apportant tout le soutien nécessaire.
Ils se découvrent une amitié et ne se séparent plus.
Il tombe. Il regarde vers le haut. Son compagnon saute dans le vide pour le rejoindre et lui fait comprendre qu'il restera avec lui, quoi qu'il arrive.
Ils combattent ensemble le froid et tente d'échapper à leurs ennemis. Il se fait repérer, le monstre attaque avec une vélocité surhumaine, il ne peut pas y échapper. Il est tombé dans la neige, l'écharpe déchiré.
Son compagnon lui tends la main.
Ils tentent d'échapper à la morsure mortelle du froid et avancent péniblement, encore et toujours, sans vraiment savoir pourquoi ils attachent autant d'importance à ce périple.
Le vent est trop fort. Ils n'arrivent plus à avancer. Chaque pas devient plus pénible. Son compagnon le regarde, tente d'émettre un son et s'écroule. Il l'a regardé tombé et reste figé avant de s'écrouler, lui aussi.
Le soleil brille à nouveau et ils rechantent à nouveau. Leur but est atteint et le périple à peine terminé ne demande qu'à être recommencé.
Car l'aventure n'est jamais la même.
Et cette aventure est l'une des plus belles à laquelle j'ai jamais eu l'occasion de participer.
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