De bonnes idées ruinées par des tas de problèmes
Kane and Lynch m'a toujours fasciné dans les trailers à l'époque.
Cette ambiance à la HEAT, avec ses deux protagonistes bien jetés et à la fois hyper classes.
Les critiques avaient été assez mauvaises envers le jeu, ce que je comprenais pas.
Maintenant que je l'ai fini, je me rend compte qu'ils n'avaient pas tort.
K&L est le parfait exemple de comment ruiner une super bonne idée de base grâce à des tas de bugs et d'erreurs de gameplay disséminées partout.
Pourtant c'était bien parti. Des personnages torturés, au passé houleux et au caractère bien trempé. Le genre de mec qui est toujours là quand il faut pas. La mise en scène est donc bien orchestrée vu que l'on s'y croit dès le départ.
Bon les graphismes très pauvres et les effets inexistants nous ramènent à la réalité, mais si on se laisse aller ça passe.
C'est quand les premiers gunfights arrivent que ça commence à partir en sucette, déjà à cause du système de cover à moitié foireux encore une fois qui fonctionne une fois sur dix. De plus, les sensations de tirs sont pratiquement inexistantes, ça manque de pêche.
Heureusement encore une fois les situations sont variées et la mise en scène fonctionne.
Mais encore une fois, tout cela est ruiné soit par des bugs, soit par des défauts de gameplay encore une fois. C'est franchement frustrant de se lancer enfin et de se faire buter en deux balles par un mec qui passait par là. Car il faut le dire, l'IA est clairement inexistante. Soit elle vous aligne à 500 mètres, soit elle vous laisse passer alors que vous êtes juste devant.
C'est ça le gros problème de K&L, des tas d'idées, une bonne mise en scène, mais le tout ruiné par des tas de défauts. Et encore, l'élément le plus intéressant qu'est la mise en scène part en sucette à la moitié du jeu pour finir sur un final absolument bidon, c'est bien dommage.
Reste des séquences Tokyoïtes franchement énormes, en particulier celle du night-club, qui certes manque de logique, mais qui est rudement bien foutue d'un point de vue ambiance.
C'est là qu'on se rend compte qu'IO à clairement du talent.