Quand l'immersion fait tout.
Il y a quasiment un an jour pour jour, j'avais détesté ce jeu. Je savais à quoi m'attendre, bien sûr, et c'est pour cela que je l'attendais, pour ce côté atypique, mais non, ça n'avait pas marché. Je me sentais prisonnier d'un jeu qui me plaçait sur des rails que j'allais suivre indéfiniment, enchaîné à un carcan scénaristique inébranlable.
J'avais tort. Tellement tort. Et me voilà, un an plus tard, ayant soudainement envie de racheter un jeu qui m'avait pourtant écoeuré. Etrange, mais écoutant mes pulsions, je retente quand même le coup. Et là, surprise : j'ai pris mon pied comme peu souvent sur cette génération de consoles. Incroyable. J'étais complètement happé dans cette ambiance quasi parfaite, avec cette petite musique au piano façon polar quand on se rend sur une enquête, avec notre équipier à côté qui nous sert de bonnes répliques bien choisies.
Et quand on arrive sur le lieu du méfait, qu'il y a cette vie autours du cadavre, qu'il faut explorer, interroger ... C'est tellement bien fait ! Et oui les indices sont ratables, oui les interrogatoires aussi, oui ça peut complètement nous fausser l'enquête (par exemple partir chez un suspect alors que tout le désigne, forcément on va avoir une idée toute faite, alors qu'en ayant réussi un interrogatoire auparavant on aurait compris que c'est une fausse impression).
L.A Noire c'est une ambiance, L.A. Noire c'est les musiques, c'est ces dialogues bien écrits, ce polar interactif bien senti. Tout le monde n'aimera pas, c'est évident, mais si cette ambiance vous parle, si aller d'une enquête à l'autre sous une musique mélancolique au piano est prenant pour vous, si vous aimez cette époque, il est à essayer, clairement.
J'ai détesté il y a un an, j'adore aujourd'hui. Merci Team Bondi.