Mythique dès sa sortie, à faire baver les non-possesseurs de neo geo (en gros, tout le monde), last resort reste encore aujourd'hui une référence auprès des gamers retro.
Et pourtant, ce jeu est loin d'être exempt de défauts.
D'abord, c'est une démarque à peine masquée de R-type, un plagiat, même. Ensuite, il est difficile que c'est à en devenir dingue. Et pour finir, c'est un jeu victime du syndrome de la "balle en mousse". Comprendre par là que dans last resort, on a le sentiment de combattre les hordes ennemies à coup de balles de mousse inoffensives, ce qui est pas mal frustrant. En même temps, ça colle à l'ambiance du jeu, et on se sent bien petit et vulnérable, pour un "dernier recours".
Et tant qu'on parle d'ambiance, c'est sur ce point que last resort à gagné à jamais son statu de référence. Les graphismes déroulent avec brio des environnement oppressants et superbes, bien que repompés à droite à gauche, Akira étant la source d'inspiration la plus évidente.
Mais surtout, que dire des musiques, parmis les meilleures de l'ère 16 bits, de la techno industrielle lourde et puissante parsemée de riffs de guitare électrique sur-saturés qui renforcent encore ce côté fin du monde inéluctable. Je les ai toutes dans mon MP3 et je peut vous garantir que, même sorties du jeu, elles en jettent pas mal, surtout jack to the metro.
A ce propos, évitez comme la peste la version neo geo CD et ses remixs pourris, ça gâche tout.
Quoi qu'il en soit, malgré ses défauts et le fait que ce n'est pas, en tant que jeu, particulièrement incroyable ou fun, last resort doit rester dans les mémoires, ne serais-ce que pour ses premières minutes, qui ont valus des décrochements de mâchoire à répétition chez les gamins au tout début des 90's.