Une ambiance unique.
Ah il a pris une claque en vieillissant ce jeu! Il en a des défauts ! Les graphismes sont moyens mais surtout très vide. Les "donjons" se résument souvent a tirer des blocs pour sortir d'une...
Par
le 21 nov. 2010
8 j'aime
5
Jeu de Crystal Dynamics, Nixxes Software, Amy Hennig et Eidos Interactive (1999 • PlayStation)
Soul Reaver fait partie de la série de jeux des Legacy of Kain, dont l'univers riche et développé a été largement marqué par le Cycle d'Elric de Michael Moorcock et par l'univers de H.P Lovevraft, en autre chose.
C'est un jeu d'action-aventure, en outre un jeu basé sur l'exploration avec des phases de plates-formes, de résolution d'énigmes et de combat, tout cela dans un monde ouvert, une sorte de metroidvania en 3D en fait.
Ce qui fait de Soul Reaver une œuvre remarquable c'est; d'une part la puissance et la profondeur de son intrigue, d'autre part son ambiance et sa narration.
L'histoire se pose comme une revisite du Paradis perdu de Jhon Milton.
Elle gravite autour de Raziel, l'un des six seigneurs vampire qui règnent sur le monde de Nosgoth aux cotés de Kain; leur maître et leur créateur. Pour avoir enfreint la tradition, Raziel est condamné par Kain à une mort épouvantable... dont il reviendra sous la forme d'un esprit vengeur pour se lancer dans une vendetta impitoyable qui le mènera aux quatre coins de Nosgoth. Durant son voyage il découvrira de terribles secrets dont les révélations le propulseront dans une quête mythologique par delà le bien et le mal, le temps et l'espace.
La direction artistique nous dépeint un monde sur la fin, le ciel de Nosgoth est tapissé de nuages obscures, les contrées que l'on traverse ne sont que des solitudes désolées dans lesquelles errent des vampires monstrueux et dégénérés, l'humanité est en voie d'extinction mais lutte toujours à coup de lance-flamme. C'est un monde sans avenirs et distordu entre les âges où l'on distingue cependant parmi les ruines une prépondérance pour les édifices gotiques; cathédrales vertigineuses, abbayes englouties et palais poussiéreux... Ici les concepteurs artistiques (parmi lesquels figurait de vrais architectes), ont réussi l'osmose du grandiose et de la décadence.
Dernière touche de majesté: Soul Reaver est un titre profondément littéraire, il y a une prose sophistiquée et élégante dans les dialogues, eux même soutenus par un doublage Français de très grande qualité. Ce niveau d'écriture dramatique contribue grandement au lyrisme que dégage le jeu.
Soul Reaver m'a beaucoup marqué dans ma jeunesse. Aujourd'hui encore il reste pour moi une œuvre de dark fantasy magistrale et unique, sombres et fascinantes, que je ne peux que recommander à ceux qui affectionnent le genre.
Créée
le 18 juin 2019
Critique lue 554 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Legacy of Kain: Soul Reaver
Ah il a pris une claque en vieillissant ce jeu! Il en a des défauts ! Les graphismes sont moyens mais surtout très vide. Les "donjons" se résument souvent a tirer des blocs pour sortir d'une...
Par
le 21 nov. 2010
8 j'aime
5
Que dire sur l'un des tous meilleurs jeux de la PSone qui n'ai été dit. Allons-y pour les superlatifs : Beau, impressionnant, variée, long, jouissif, complexe, fin excellente, héros et méchant hyper...
Par
le 5 nov. 2010
4 j'aime
Soul Reaver fait partie de la série de jeux des Legacy of Kain, dont l'univers riche et développé a été largement marqué par le Cycle d'Elric de Michael Moorcock et par l'univers de H.P Lovevraft, en...
Par
le 18 juin 2019
3 j'aime
Du même critique
L'Ombre du pouvoir est un roman de fantasy historique qui se déroule au XIVe siècle, dans la ville de Troyes, durant un tournoi de chevalier qui promet puissance et faveurs au vainqueur. Le héros du...
Par
le 12 juin 2020
3 j'aime
Soul Reaver fait partie de la série de jeux des Legacy of Kain, dont l'univers riche et développé a été largement marqué par le Cycle d'Elric de Michael Moorcock et par l'univers de H.P Lovevraft, en...
Par
le 18 juin 2019
3 j'aime
A sa sortie en 1874, Les Diaboliques ont fait un peu scandale, particulièrement parce que les récits se prétendaient inspirés d'histoires vrais. Il faut dire que comme tout dandy décadent qui se...
Par
le 16 janv. 2020
1 j'aime