Je t'ai déjà montré mon gros bateau ?
Larry Laffer. Un personnage hors du commun, en particulier du côté anti-héros. Il revient donc pour sa septième aventure, histoire d'en rajouter une couche.
Reprenant directement depuis la fin du sixième épisode, Larry se retrouve nu, accroché dans une chambre d'hotel qui prend feu. C'est ainsi que commence l'aventure de Larry, ne comprenant pourquoi la femme de ses rêves l'avait abandonné là en lui prenant juste son argent. Oui, Larry est un peu là, et c'est bien pour ça qu'intervient le narrateur.
Le jeu est très beau, le style cartoon est parfait et correspond parfaitement à Larry. Si le jeu se présente, au premier abord, comme un Point&Click classique, il est en réalité différent. En effet, on peut faire mieux que cliquer et faire un choix d'action : on peut écrire le choix d'action, donnant ainsi un panel très large d'action, allant de bouger un objet à déposer un étron bégayant en le noyant dans une tasse de liquide jaune à l'odeur amoniacale en même temps.
L'histoire c'est du Leisure Suit Larry, une manière détournée de dire que c'est du grand n'importe quoi, et c'est bien ce qu'on aime. On s'amuse réellement, on prend part à l'aventure d'un petit pervers un peu bête dont toutes les actions sont commentées par un narrateur qui n'hésite pas à intervenir pour se moquer de Larry, rendant encore plus drôle l'histoire.
En somme, ce jeu est beau, drôle, original et se consomme rapidement sans pour autant en faire un jeu édulcoré. C'est du très bon, à ne pas mettre entre toutes les mains mais à ne pas cacher en tout cas.