"Putain j'ai niqué couille molle" Chirac - Victoire aux élections présidentielles de 95
Pour ce qui est du système de jeu, je vous renvoi vers la critique d'Hypérion qui présente parfaitement les tenants et aboutissants du jeu.
Ce que j'aimerai, c'est faire l'apologie de ce jeu, pas par son aspect technique, mais par sa qualité de contenu en terme de connerie. Ce jeu est un condensé de connerie à l'état pur!
Tous les éléments du décor sont prétexte à retrouver une réplique d'une des marionnette pour vous faire marrer (décrocher le téléphone pour tomber sur le répondeur de Christine Bravo qui se prend un pain avant le bip, écouter dans une tuyauterie pour entendre Jean Pierre Coffe vous conseiller de quitter les lieux parce qu'"Ils sont touuuuusss fouuuuuuu!"). Les tableaux d'affichages regorgent de vieilles pubs, de jeux à gratter ou de sondage/quiz qui peuvent vous propulser à un poste plus important où vous renvoyer dans les bas fond.
Les missions sont un condensé de ce que les Guignols ont fait de mieux, parce que oui comme l'ensemble des critiques l'indique, ces années d'avant les élections de 95 sont les meilleures de ce programme.
Finalement la replay value de ce jeu tiens plus au fait que vous allez vouloir voir tous les sketchs du jeu qui seront issus de vos différents reportages. Pèle mèle et en essayant de varier avec ceux déjà citer vous allez retrouver : Johnny Hallyday et sa boite à coucou, Papin et Cantona pour la coupe du monde 94, Guy Roux l'économe, le duel Chirac/Balladur, la World Compagny et leurs "ch'tites n'enfants blancs", Charles Pasqua ministre de l'intérieur.
Le système de jeu ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste boiteux mais permet de pas trop s'ennuyer lors d'une partie grâce toujours à la carotte du sketch final. L'ensemble des interventions des personnages, même lors des missions, est souvent un bout de sketch afin d'amener le sujet et on entend parfois des dialogues en fond sonore pendant qu'on farfouille dans les décors statiques.
Du culte, tout simplement!