Des "clichés" "déja-vus"...
Un campus, des cheerleaders, des gosses de riches détestables, une héroïne un peu en marge qui se découvre une capacité surnaturelle.
Soit.
Le décor étant planté, encore faut-il l'habiller : las, l'esthétique semi-cartoon, semi-réaliste me laisse perplexe.
Des effets de lumière plutôt sympathiques viennent caresser doucement des feuillages grossiers aux textures inexistantes et à l'animation digne des années 90. Un peu facile pour ma PS4 qui ronronne doucement...
Allez hop, place à l'action : traversons ce couloir de fac et interagissons avec les watmille PNJ et autres tableaux d'affichage que nous croisons, puisqu'ils sont interagissables.. Je clique sur un personnage : "c'est jonh bidule, qui sort avec machin truc, il est gentil mais un peu bête". OK . Suivant . C'est du même style. OK.
Si c'est pour accentuer l'immersion, on en avait pas besoin, tous les codes du genre sont déjà bien assénés.
Seuls quelques discussions avec certains personnages vont modifier le scénario...dans les épisodes à venir !
Frustrant.
Bon j'ai tout fouillé, tout discuté sur le campus, utilisé mon pouvoir tout neuf de "capacité à remonter le temps" pour faire une blague "pot tâche" - appréciez le jeu de mot, merci - à la méchante fille de la classe qui voulait pas me laisser passer.
Fin de la première partie.
Deuxième partie : les retrouvailles avec une amie perdue de vue depuis 5 ans.
C'est froid. Les non-dits et les silences des retrouvailles qui auraient pu accentuer la dramatique sont tellement dénués d'émotions que c'est complètement raté.
Emotion. Voilà ce qui va manquer à cet épisode. La grande différence avec un" left behind" ( DLC de THE LAst Of Us), auquel on a l'impression que la scène de danse sur le lit à été généreusement pompée.
Pour ce qui est de l'intrigue, même si ma curiosité naturelle me pousse encore à tout fouiller dans le garage du méchant beau-père à mon amie retrouvée, les incohérences et le manque de rebondissements refont tomber le soufflé qui avait tant de mal à lever. Ma PS4 baille. Moi aussi.
Autre point remarquablement agaçant du jeu : Toutes ces références qui viennent réasséner la modernité et l'actualité de la situation. L'utilisation à outrance des réseaux sociaux, des mots comme "hipster", "ecran HD" " tablette tacile dernière génération" etc.
En fait, l'ambiance générale est tellement clichée genre film d'horreur années 90 ( the faculty?), qu'on dirait qu'ils se sont senti obligé de BIEN nous faire comprendre l'époque à laquelle se situe l'action.
Lourdeur encore.
Je ne parlerai pas des visages inexpressifs des personnages avec leur yeux toujours mi-clos ( mais pourquoi ?) qui n'ajoutent rien à l'empathie qu'on aimerait éprouver pour eux..
Tiiens, les miens aussi se ferment. De yeux.
J'ai pas fini...Je voulais...parler........... aussi....les points..................posi....tifs...RRRfLL......ROonnfll..............