Limbo s'est avant tout fait remarquer par sa patte artistique. Il faut savoir que le "noir et blanc" est tellement peu mis en avant dans ce domaine vidéoludique que les graphismes suffisent à eux seuls pour en faire un jeu original. Mais cela ne fait pas tout, l'ambiance de Limbo est elle aussi particulière... elle est angoissante, sinistre, sombre que cela soit par ses "couleurs", ses diverses situations ou encore par ses superbes jeux de lumières... elle est en parfaite cohérence avec le choix artistique et le level design.
C'est dans ce type de jeu où le scénario devient secondaire, même tertiaire. Sachant que la narration se fait absente, le scénario devient alors un grand mystère. Et c'est de ce fait que ce dernier ne peut être qualifié de "mauvais" à l'instar d'un Journey et d'un Shadow of the Colossus. Le fait d'en dire peu, et nous laisser réfléchir (s'il y a à réfléchir) sur le message de l’œuvre est largement suffisant que vouloir mettre en place toute une narration qui finalement ne ferait que gâcher l'ambiance du jeu.
Limbo réussi à nous surprendre, à nous faire peur, à nous angoisser et même à nous émerveiller, C'est avec ça que l'on peut se rendre compte à quel point le blanc, le noir et ses nuances peuvent être primordial pour rendre un univers cohérent.
Entre plate-forme et énigme, Limbo marquera sans doute un bon nombre de joueurs de la 7ème génération. Un jeu que je conseille à tous.