Mon envie de passer quelques heures sur un petit jeu original a encore vaincu !
La pénombre domine... 2 petits yeux brillants s'ouvrent et la silhouette d'un jeune garçon semble se réveiller et se lever.
Sans aucune autre forme de présentation, l'aventure débute.
Les contrôles sont à l'image de la charte graphique : Simple mais terriblement efficace.
Je vais à droite, je vais à gauche, je saute, je grimpe à une corde, je m'accroche à une plateforme et... Je meurt !
Oups, un piège habilement camouflé dans le noir. Hop, je l'esquive et... Je meurt !
Damn, un autre piège, une nouvelle façon de perdre son jeune avatar.
Tellement nouvelle, que les premières minutes de jeux sont dédiés au plaisir malsain de voir comment on peut embrocher cet innocent aux pattes d'une araignée.
Et puis on s'attache à ce dernier. On ne sait pas ou il va ni d'ou il vient, mais on veut pourtant l'accompagner.
Oh bien sur, la mort nous guette à chaque pas et ne cesse de nous surprendre... Et parfois nous agacer !
Jamais, pourtant, on ne reste bloqué plus de quelques instants au même endroit, et la progression se fait de manière fluide à travers divers environnements et d'énigmes renouvelées... environnements noirs, parfois apocalyptiques et oppressants à la bande son angoissante.
C'est tout ça Limbo, de la noirceur et de la simplicité au service d'un petit jeu de plateforme classique mais efficace.
Son originalité tiens surtout dans son identité graphique et l'ambiance malsaine et déprimante qui s'en dégage, tel un long spleen.
La lumière au bout du tunnel? à vous de finir pour découvrir :)
J'ai bien apprécié l'aventure ici proposé et la touche de poésie noire disséminée tout au long du jeu, j'ai cependant du jouer en plusieurs sessions car la lourdeur de l'ambiance peut vite vous peser.
Limbo n'est pas un chef d'oeuvre à mes yeux mais vaut carrément le détour, surtout en 4h de temps.