Comme un Ferrero Rocher aux soirées de l'Ambassadeur : bel enrobage mais coeur décevant
Dans les traces d'un certain Mario, il n'était sans doute pas idiot de penser que notre petit Sackboy pourrait capitaliser son succès sur console next-gen par un certain nombre de portages et de déclinaison de la série, et pourquoi pas par son propre jeu de kart. Et quand on connait les fondations très créatives et résolument tournées vers le communautaire de Little Big Planet, le menu pouvait sembler fort appétissant.
Et dans le registre du contenu, LBPK présente certains atouts propres à la licence. On retrouve nos sympathiques et tout mignons personnages de la série, ces décors stylisés "tout en carton", ainsi que la bonne voix-off de la série qui vous guidera dans vos apprentissages des mécaniques de jeu.
Malheureusement pour nous, LBPK pêche, dans sa course à la réussite, là où il ne fallait pas !
Si l'on a retenu la saga Mario Kart, ce n'est pas à cause de l'organisation des courses en championnats dont les noms reprennent les grands items de la série (même si ...), c'est bien grâce à un gameplay bien construit, intuitif, présentant une marge de progression pour le joueur, et surtout, bien fun à jouer. Et dans ce registre LBPK présente quelques lacunes.
Certes, LBPK, c'est choupinou ... mais ça manque un peu de patate. Non pas qu'il n'y ait aucune sensation de vitesse, mais la conduite est molle, il n'y a pas de dérapage, les items semblent inconsistants, et le tout abouti à une espèce de joyeux bordel - pardon, de bordel "choupinou" - dans l'agencement des courses.
Comme quoi l'écrin ne fait pas tout, les courses de LBPK - vous l'avez compris - n'ont pas réussi à me captiver, ni même à me capter. J'ai donc rapidement remisé ce jeu, pour lui préférer la très traditionnelle saga Mario Kart ou encore Sonic All-Stars & Racing Transformed.